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C. M. Steenberg: Anatomie des Clausilies danoises.
13
1. Le canal large dc l’oviducte (fig. 2 et 6 du texte, mu) qui est une
continuation directe du canal muqueux de l’oviducte libre. Les parois ont aussi une
structure tout à fait analogue (voir la fig. 5 de la pl., mu), elles sont seulement un peu plus
épaisses. La couleur en est grisâtre et la paroi forme dans toute sa longueur des plis
transversaux réguliers, infléchis.
2. Le canal étroit de l’oviducte (fig. 2. 6 du texte, fig. 5 de la pl., sé), une
continuation du canal séreux de l’oviducte libre. Les parois ne conservent que
partiellement leur caractère, attendu que le nombre des glandes diminue, et parfois seulement
la paroi contiguë au canal séminal ne possède que quelques rares glandes. Le canal
se rétrécit de plus en plus vers le haut. Chez les différentes espèces il n’arrive pas à
hauteur égale. Chez Cl. laminata on peut le suivre jusqu’au point à l’extérieur duquel le
diverticule de la poche copulatrice finit. Chez Cl. venlricosa il longe, comme un canal
très étroit, le canal séminal dans tout le spermoviducte ; il est sur tout son parcours muni
de cellules glandulaires.
3. Le canal séminal (la gouttière déférente; fig. 2, 6 du texte, fig. 5 de la pl., es)
est situé entre les deux sections de l’oviducte, antérieurement désignées. Celui-ci est
limité par un épithélium cylindrique avec des cils très longs. Au fond du sillon viennent
aboutir quantité de tubes glandulaires (pr) qui, réunis, forment la prostate, masse
blanche en forme de ruban située sur un des côtés du spermoviducte. Le nombre et
la forme des tubes varient suivant les espèces. La lumière des tubes est bien visible. —
Les parois se composent de deux genres de cellules (fig. 10 de la pl.): des cellules
cylindriques ou prismatiques sécrétantes (cg), avec des noyaux placés vers la base et à
sécrétion granulée, contenant souvent aussi de grands granules, et, entre celles-ci, des cellules
de soutien très étroites (ca) dont on n’aperçoit guère que les noyaux. Les cellules de soutien
sont revêtues de très long cils l). En examinant l’intérieur des tubes chez les exemplaires
vivants de Cl. venlricosa on voit des régions ciliées presque linéaires, rangées de façon
à former des polygones; entre celles-ci débouchent les cellules glandulaires. Quant aux
noyaux des cellules de soutien, il y a quelques variations chez les différentes espèces. Chez
Cl. dubia ils sont tout à fait droits, linéaires et situés au centre des cellules ou, le plus
souvent, dans la région basale de celles-ci, rarement plus haut. Chez Cl. ventricosa ils
sont en général deltoïdes, pour ainsi dire interposés entre les cellules glandulaires et
placés vers la lumière des tubes. Enfin, chez Cl. laminata, la partie des cellules de soutien
regardant la lumière s’élargit considérablement et, dans cette partie, les noyaux ovales
et aplatis sont étendus dans le sens de la longueur du tube. Chez l’espèce désignée en
’) Sur la coupe des tubes de la prostate chez Cl. dubia, je n’ai pas vu de cils sur les cellules
de soutien. Je les ai au contraire vus distinctement chez Cl. ventricosa et laminata. La raison pour
laquelle je n’en ai pas trouvé chez l’espèce premièrement designée, s’explique par le fait que lorsque
ceux-ci sont faiblement colorés ils deviennent indistincts dans le baume. Les cils sont par conséquent,
sur la flg. 10 de la pl., pris d’après Cl. ventricosa.
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