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Mindeskrift for J. Steenstrup. XXIX.
que, dans la limite basale des cellules de soutien, on aperçoit des noyaux isolés de tissu
con-jonctif. A cet endroit la base des cellules de soutien s’élargit un peu, de sorte que les parois
de la poche, à première vue semblent composées de deux couches de cellules bien
délimitées; une partie aussi de la paroi de la chambre II et la paroi de l’oviduete, sur les
confins de la glande albuminipare, possèdent une structure déviant de celle des autres
parties de l’oviduete. L’épaisseur en est souvent variable et les cellules glandulaires
(les cellules muqueuses) se colorent fortement à l’hématoxyline, ce qui rend la limite
vers les autres parties de l’oviduete très nette. La faculté à l’égard de l’absorption de
l’eau semble différer chez les deux parties.
Dans les ouvrages anatomiques sur les Hélicidés et autres familles voisines que je
connais, on ne mentionne que deux sections dans le spermoviducte et l’oviduete libre,
savoir: l’utérus et le canal séminal1). Je fus par conséquent étonné d’en trouver
trois chez les Clausilies qui, pour cette raison, viennent occuper une situation distincte
parmi les Stylommatophores. Après avoir terminé mes analyses, je mis la main sur
l’excellent ouvrage de Karl Beck, sur l’anatomie des Buliminus de l’Allemagne2, et j’y
trouvai qu’un troisième canal (le canal séreux) avait été observé. Ce canal s’étendait
ici également du spermoviducte bien avant dans l’oviduete libre, pour s’y terminer.
Il n’est pas indiqué si le dit canal était fortement développé comme celui des Clausilies,
ayant d’épaisses parois et un revêtement glandulaire abondant. Il est très intéressant
de constater cette même structure divergente chez ces deux familles, mais on pourra
sûrement prouver que ces mêmes phénomènes de structure se trouvent chez d’autres
Stylommatophores par ex. chez la famille de Pupidæ (Vertiginidæ).
Cette trisection du spermoviducte laisse à supposer qu’elle est due aux faits
suivants: Tout le long de l’oviduete, à l’exception de la partie inférieure au-dessus de
l’en-fourchement de la poche copulatrice, il s’est formé, sur l’un des côtés, un pli creux, vers
l’intérieur, qui atteint presque la paroi opposée. Le pli n’a pas suivi exactement la
direction longitudinale de l’oviduete, mais s’est porté un peu en biais; de là vient la grande
différence de la dimension des deux canaux de l’oviduete libre et du spermoviducte.
Le canal qui, par le fait, se forme sur le côté externe de l’oviduete, ne renferme qu’une
petite quantité de tissu conjonctif. Si nous jetons un regard sur les figures 2—5 de la
pl., nous voyons aussi que la jonction entre les deux moitiés de l’oviduete est très faible
à cet endroit, de même que l’oviduete, sous la préparation, est sujet à se diviser au même
point. Par le repli des parois de l’oviduete il s’est formé à l’intérieur de celui-ci, sur l’un
des côtés, une lame (voir la fig. 6 du texte, la) qui, dans la moitié inférieure, est le plus
élevé. Tandis que le bas de la lamelle est massif, un sillon apparaît plus haut sur le bord
libre de la lamelle. Celui-ci se creuse bientôt tellement qu’il atteint le fond de la lamelle
’) Sur la fig. 113 de Pelseneer" on peut voir une triple répartition, mais il n’a pas
mentionné ce fait.
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