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Mindeskrift for J. Steenstrup. XXIX.
la poche copulatrice a un épithélium moins élevé et, l’entourant directement, une couche
mince de musculature circulaire. A l’extérieur on trouve, comme sur les autres parties
des voies génitales, du tissu conjonctif et du pigment en grande quantité. La lumière
est comblée de sécrétions qui doivent provenir des cellules épithéliales de la poche
copulatrice même et du col. Le diverticule semble éliminer des sécrétions mais d’une autre
composition.
Chez toutes les autres Clausilies il existe une grande dissemblance entre la poche
copulatrice même et le diverticule. Cette première (fig. 5 de la pl., bc) est munie d’un
épithélium élevé et plissé ayant des cellules sécrétantes qui rejettent des particules
globuleuses ou ovales. Intérieurement vers les cellules épithéliales se trouve une couche simple
de musculature circulaire; à l’extérieur de ceci, du tissu conjonctif avec des fibres
musculaires légèrement entre-mêlées. Le diverticule saillit vers la base du col de la poche
copulatrice, seulement à quelques mm au-dessus; il se compose d’un tube à parois minces
dont le bout aveugle est un peu dilaté. Lorsque l’animal, et, par conséquent, les organes
génitaux sont étendus il apparaît comme un cordon droit ou peu sinueux le long de
l’oviducte libre et de la partie inférieure de la prostate; lorsque l’individu est contracté le
bas en est fraisé. Chez quelques espèces (Cl. ventricosa, fig. 15 et Cl. lineolata, fig. 18)
il s’arrête à l’embouchure du canal déférent dans le canal séminal ou juste au dessus, chez
d’autres il monte beaucoup plus haut, par ex. chez Cl. plicatula fig. 17, Cl. dubia fig. 19
et Cl. biplicata fig. 22. Sur le dernier parcours il occupe une cavité de la prostate et
se termine en cul-de-sac (fig. 5 de la pl., di). La paroi est uniquement composée d’une
couche de cellules épithéliales cubiques ou plates (fig. 5 de la pl., di) qui sécrètent des
produits gélatino-cartilagineux qui donnent au diverticule une apparence hyaline.
Ce diverticule étroit fut, pour la première fois, constaté par A. Paasch16, qui
cependant, l’avait arraché de son attache, et, par conséquent, ne croyait pas qu’il faissait partie
des organes génitaux. A. Schmidt19 ne l’a pas vu, Moquin-Tandon15 non plus pour
Balea perversa (il l’a sûrement figuré défectueusement chez Cl. parvula). Par contre
Lehmann13 découvrit chez Cl. plicatula, plicata, biplicata et cana un canal finement
crispé qui va jusqu’à «l’utérus» (l’oviducte) où il aboutit. Ensuite Wiegmann23, ayant
soumis à une analyse un assez grand nombre d’espèces, le trouva, non seulement chez les
formes désignées par Lehmann, mais encore chez Cl. bidentata, pumila, ventricosa, lineolata
et Balea perversa ; il ne vit cependant pas que le canal se terminait en cul-de-sac mais croyait
qu’il débouchait dans «l’utérus». Il pensait que son but était de mener les
spermatozoïdes étrangers de la poche copulatrice directement au spermoviducte. H. von Ihering
(pag. 390)9 mit ceci en doute, et Wiegmann25, en 1893, rectifia lui-même son erreur. Dans
cet excellent ouvrage il fait la description du diverticule hyalin, à minces parois, chez
une grande série de formes. Il prétendait que c’était une glande, très différente de celle
que l’on trouve chez Cl. laminata et autres espèces ayant un diverticule à parois épaisses.
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