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C. M. Steenberg: Anatomie des Clausilies danoises.
21
La présence ou le manque de ces deux différents appendices, comme déjà mentionné
dans l’introduction, furent la base de la classification de toutes les Clausilies en deux
grands groupes. Je n’ai donc aucune raison de croire que ce soit deux différents organes.
Pour commencer, leur situation sur la prostate est la même, et le diverticule hyalin peut,
par ex. chez Cl. plicata, déboucher assez haut sur le col de la poche copulatrice, quoiqu’il
n’atteigne jamais sur celui-ci un point aussi élevé que chez Cl. laminata. La raison pour
laquelle la structure du diverticule est si différente chez les deux groupes, est
certainement due à un changement de fonction. Chez Cl. laminata le diverticule reçoit le
sper-matophore et, pour cette raison, il doit avoir d’épaisses parois; chez les autres espèces
examinées qui sont indiquées dans cet ouvrage, le diverticule est trop étroit et sert
uniquement d’organe sécréteur. Chez aucune espèce les deux appendices n’apparaissent
ensemble. — Pelseneer1’ ne semble pas avoir eu connaissance de l’ouvrage de
Wieg-mann dernièrement mentionné. Afin de démontrer positivement que l’appendice hyalin
se termine en cul-de-sac et ne débouche pas dans le spermoviducte, il examine Cl.
bi-plicaia sur des coupes en séries. Il voit par là également que le diverticule contient des
spermes. Je n’ai jamais remarqué ce fait; je n’ai, sur mes coupes, vu que des sécrétions
qui comblent toute la cavité. Simroth21 non plus ne semble pas avoir connaissance
des résultats de Wiegmann, ni de l’ouvrage de Pelseneer, car il désigne le diverticule
comme un «canalis receptaculo-uterinus» qui débouche dans «l’utérus»1).
Le canal déférent (vas deferens) et le pénis. — A l’égard de ces organes,
Cl. laminata (fig. 14 du texte) occupe aussi une situation particulière. Le canal
séminal se continue dans un canal déférent long et mince qui suit l’oviducte libre
et le vagin. Vers le cloaque génital il décrit une courbe et court le long du pénis.
Il s’élargit ensuite de façon à former une section dont l’intérieur est très plissé, qui
sert sûrement à l’excrétion et à la formation des enveloppes du sperinatophore. Cette
section doit, par conséquent, porter le nom d’épiphallus. Sur la limite entre celui-ci
et le canal déférent, un flagellum très court prend naissance; il est pressé contre le
canal déférent et fixé à lui par du tissu conjonctif. Au milieu environ de
l’épi-phallus, les plis changent de forme et de nombre; un peu au-dessous de cet endroit
se rattache un rétracteur très vigoureux qui passe par derrière jusqu’au diaphragme.
La limite entre l’épiphallus et la section suivante — le pénis — est bien accusée,
vu qu’il se trouve entre les deux une région étroite un peu arquée. Chez l’animal
vivant le pénis est blanchâtre et opaque, tandis que l’épiphallus possède des parois
au travers desquelles on peut facilement voir le système des plis. La partie la
Dans Bronn: Klassen und Ordnungen des Tierreichs p. 563’-’1, comme explication à la figure
qu’il m’avait empruntée (fig. 186 D, Cl. plicatula), Simroth dit: «u Divertikel als Verbindungsgang
zum Spermovidukt». Dans l’ouvrage d’où la figure est prise (pag. 131, 132)" je ne dis rien à ce
sujet. Je l’avais au contraire désigné, comme le fait Wiegmann55, comme étant un organe
glandulaire qui prend naissance sur la partie inférieure du col de la poche copulatrice.
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