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22 Mindeskrift for J. Steenstrup. XXIX.
plus proche du canal déférent est blanchâtre, l’autre partie, la plus proche du pénis,
est grisâtre.
La structure histologique en est la suivante: Le pénis est, à l’intérieur, garni de
10 à 16 plis longitudinaux revêtus d’un épithélium cylindrique non vibratile; les cellules
épithéliales ont au contraire une suture cuticulaire très nette; entre celles-ci on rencontre
dans la partie inférieure du pénis aussi quelques rares cellules muqueuses. A l’extérieur
11 y a une tunique musculaire dont les cellules sont placées essentiellement en long, et,
entre cette tunique et l’épithélium, du tissu conjonctif peu serré ainsi que quelques fibres
musculaires. Plus haut dans le pénis apparaît la musculature circulaire, à l’intérieur
de la musculature longitudinale, et en certains endroits aussi quelques fibres radiaires.
La région grise de l’épiphallus a 4 à 6 grands plis et 2 à 3 petits qui, tantôt se désunissent,
tantôt se réunissent. L’épithélium et la musculature sont à peu près comme dans le pénis;
l’épithélium est cependant à peine aussi élevée et la musculature circulaire est dominante.
Cette partie n’a pas de cils vibratiles. La région blanche de l’épiphallus diffère un peu de
celle qui est grise ayant dans sa majeure partie une entaille transversale en forme de T.
La tunique musculaire externe dont la majeure partie est formée de filaments circulaires,
est, à l’endroit où finit la ligne perpendiculaire du T, extrêmement mince. A l’intérieur
de celle-ci suit une région de grandes et claires cellules (de tissu conjonctif?) et quelques
libres musculaires. L’épithélium est, dans la partie qui forme la barre transversale du T,
très plissé et sécrétant et, dans les intervalles entre les plis où les cellules sont élevées
et cylindriques, garni de cils vibratiles. Le reste de l’épithélium est tout à fait bas et
formé de légères saillies papillaires. Cette dernière partie qui constitue la barre
perpendiculaire du T est à la fin munie de quelques papilles plus élevées, ciliées, et passe ensuite
dans le flagellum qui possède un épithélium élevé composé de cellules cylindriques
sécrétantes non ciliées, tandis que l’autre partie se continue directement dans le canal déférent .
Si l’on ouvre dans le sens de la longueur la partie blanche de l’épiphallus on verra à
l’intérieur, chez les exemplaires vivants, trois larges plis garnis de petites papilles rangées
transversalement. — A l’intérieur du canal déférent se trouve un épithélium avec 4—7
plis, formé d’étroites cellules cylindriques, élevées, munies de long cils, et entouré d’une
tunique de fibres musculaires circulaires.
Chez Balea perversa (fig. 25) le pénis a une structure simple et passe assez
uniformément dans le canal déférent. Celui-ci est assez épais et l’on doit supposer qu’il prend part
à la formation du spermatophore. Un rétracteur pénien fait défaut. Par contre de
légères fibres musculaires relient la partie médiane du canal déférent avec la partie
inférieure de l’oviduete libre. Quelques fibres semblent aller jusqu’au rétracteur, qui va
du rétracteur tentaculaire commun à la partie inférieure du pédoncule de la poche
copu-latrice. En outre une mince fibre musculaire part du milieu du pénis allant jusqu’à
la partie inférieure du canal déférent. Ces faits sont les mêmes chez Cl. biplicata et pli-
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