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Mindeskrift for J. Steenstrup. XXIX.
noises, à l’exception des Cl plicata, biplicata et Balea perversa. Chez les espèces à fronde
pénienne, le rétracteur part de la région qui se continue dans l’épiphallus, se rattachant
près de la courbe; il s’avance ensuite à peu de distance du ganglion cérébroïde gauche,
passant de là par derrière pour se réunir au diaphragme. Etant extrêmement mince il
est passé inaperçu chez toutes les espèces, à l’exception de Cl. ventricosa. Chez Cl.
laminata le vigoureux rétracteur dont il a déjà été question ne se fixe pas non plus au pénis
même, mais à l’épiphallus.
2. Une branche allant du rétracteur tentaculaire commun gauche
jusqu’au col de la poche co pula tri ce. C’est une bande courte et forte qui envoie le
plus souvent de petites sections à la partie inférieure de l’oviducte libre et au canal
déférent (épiphallus). Ce dernier fait ne s’applique pas à Cl. laminata. Le rétracteur du
canal déférent (ou Je rétracteur de l’épiphallus) doit jouer un certain rôle chez les formes
où le rétracteur pénien est peu développé et doit être de plus grande importance chez
les formes où il fait complètement défaut.
3. Le grand rétracteur latéral gauche disposé en éventail tout le long
de la partie inférieure du c’orps. Il envoie toujours sur le devant une branche allant
au cloaque génital et au tégument qui limite l’orifice génital.
On doit enfin faire ressortir le fait, que le tentacule supérieur et son rétracteur chez
Cl. laminata, courent entre le pénis et le vagin, tandis qu’ils sont libres à côté de ceux-ci,
chez les autres espèces.
L’accouplement des Clausilies.
11 est à supposer que ces animaux s’accouplent de préférence le soir ou la nuit car
on les voit rarement accouplés. L’auteur vit en août 1913 deux exemplaires de Cl.
laminata in copula. C’était un jour de pluie au crépuscule. Les animaux étaient côte à
côte sur un tronc de hêtre, les coquilles tournées du même sens, formant un angle aigu
entre elles. Leurs têtes et les tentacules étaient à moitié sortis (comparez la
description de Held sur l’accoupplement de Cl. ventricosa)8. Malheureusement, mon temps
ne me permit pas de suivre le procédé en entier. — A la dissection, ces deux individus,
conservés dans l’alcool, se présentaient de la manière suivante:
Chez un des spécimens, seulement, (fig. 11 A), le pénis avait pénétré dans le vagin
de l’autre. L’accouplement doit certainement être réciproque, les deux individus faisant
fonction de femelle comme de mâle, mais l’un deux (B) a sans doute abandonné son
sper-matophore (sp) plus vite que l’autre et a retiré son pénis. Le fait que ces deux animaux
ont été asphyxiés dans l’alcool a peut-être eu pour cause la plus prompte contraction
du pénis que dans des circonstances normales. Chez un des individus (A) le pénis était
renversé presque jusqu’ à la pointe. Dans la gaîne renversée du pénis se trouve donc
l’épiphallus, de sorte que le passage entre celui-ci et le canal déférent est placé près de l’ori-
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