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(1889) [MARC] Author: Fredrik Ulrik Wrangel
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plus loin. Vous resisterés, jen suis sur; vos remparts sont
vos bayonnettes et votre courage, laissés fuir lachement
ces hommes indignes de la liberté. Mais nous, fermes à
notre poste, mourons-y, sil le faut, mais en criant: Vive la
Republique et vive la Nation! Ralions nous mes amis,
marchons à ces esclaves stipendiés, marchons-y avec la
certitude de les vaincre et nous serons difficilement vaincus,
parler, concevoir, agir, être obey, tout cela est l’affaire
d’une minute, les soldats mentendent, ils repètent à
plusieurs reprises: Marchons à lennemy conduits par
l’adjudant-major. Je les forme en bataille et j’arrette par là la
confusion, qui aurait pu gagner six bataillons, qui étaient
derrière nous, Je fais revenir les cannoniers à leur poste
et Jordonne à des gardes, que je place de tirer sur les
charrettiers sils font mine de fuir, l’ennemy noze plus
poursuivre, tout rentre dans le calme, le coup est manqué,
mais nous restons maîtres du champ de bataille, l’ennemy
pert du monde, nous aussy et l’armée rentre à Wissembourg
après avoir fait 18 lieues sans sarretter, et le
bataillon que je commande momentanément est désigné pour
faire avec le second l’arrière-garde de l’armée. Tous les
officiers me félicitent de mon zele et de sa reussite, les
soldats parlent de moy avec enthousiasme, et tout se
borne là, parce que personne ninstruit le général en chef
de ma conduite, les actions des subalternes restent
souvent dans loubly, tandis que les fautes des chefs passent
souvent pour de hauts faits.

Je n’en serviray pas moins bien la Republique, qui est
le Gouvernement que je chéris. Adieu Embrassés ma chère
mère.

                                                                J. B.

de Wissembourg le 26 may 1793.

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