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343 0).
[Brefvet välvilligt ställdt till utgifvarens förfogande af ägaren arkivarien
j. H. A. Flodmark. Författarinnan U. S. von Strussenfelt, som under
pseudonymen Pilgrimen äfven skref en roman ’Magnus Stenbock’, hade
som gåfva fått detta bref tillika med ett eller par andra från Thorsjöarki-
vet. Det här aftryckta öfverlemnade hon till nuvarande ägaren. Jfr brefvet
34°0<)’]
Adress: Stockholm. Sigill F.
Ma chère et très chérie famme.
Je vien de recevoir trois des vos lettres à la foij par les
quelles j’apprans que vous vous portez bien, Dieu en soit
loué. Vous me mandez auxsij que les lettres de chanche
vous soit à présant randues et j’espère qu’elle vous soint
pajées ausij, comme cela n’est que juste. Il samble à la
guerre issij en Pologne, que je ne fairaij gier plus du butin
maix si j’en peux ammasser je vous l’anvoiraij par une
autre voije et plus sure. Quant à Bijby, puisque mon ange
me mande que cela seroit mal amplojer l’argen, je vous
supplie d’en agire comme bon vous samble si vous n’avez
pas encore asehetté la tere, et taschez ma chère du moin
à amplojer cet argen tellement que vous en ajez quelque
utilité, car il m’a coûté si cher de l’ammasser, et comme
ce sont 13000 ecuës argent contant et mille que Monsieur
votre frère me doit c’est un assez jolie capital, qui peut et
vous retirer de vos debtes, et vous procurer comme vous
dittes un avantage dans Wapno. Enfin je suis contant de
quelle manière que vous les faites, maix n’en prettez pas à
quelque un que vous ne savez qu’il vous paye avec interet.
Quant aux officiers dont vous me parliez pour leurs fam-
mes, il n’y a rien à faire car le Roy a tant des fraix à
supporter et d’allieurs il ne veut pas que nous parlions
1703
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