Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
.366
et exploré la côte depuis Tingmiarmiut jusqu’à Iluilek. Son voyage
vers le Sud avait été une série continue de petites excursions dans
l’intérieur des fjords; longues, elles ne l’étaient jamais, car, à moins
qu’on ne puisse consacrer beaucoup de temps à ces recherches, les
fjords de la côte orientale du Grønland ne se laissent pas explorer
dans toute leur étendue, à cause de la couverture, pour ainsi dire
éternelle, de glaces de toute sorte qui en barre en partie l’intérieur.
On ne rencontra nulle part d’anciennes ruines ne provenant pas
d’Esquimaux, de même que rien ne faisait supposer qu’on pût en
rencontrer, et les habitants de la côte ignoraient complètement s’il
existait de pareilles ruines.
La glace resta seulement quelques jours accumulée le long de
la côte, et le 6 août la pirogue de l’expédition faillit se perdre dans
le courant très rapide qui broyait les blocs de glace les uns contre
les autres. Cependant la situation s’améliora peu après d’une manière
surprenante bien qu’il ne fit pas un souffle de vent, et depuis lors
les bancs de glace ne gênèrent en rien la navigation; le fort courant
observé le 6 provenait peut-être justement de la circonstance que
c’était l’extrémité la plus septentrionale de la ceinture de glace du
littoral qui, entraînée par le mouvement général des glaces vers le
Sud, avait été emportée loin de la côte. Plus tard la mer devint
libre aussi loin que la vue pouvait s’étendre, mais puis survinrent
les tempêtes d’automne qui se succédèrent presque sans interruption,
et rendirent extrêmement pénible la dernière partie du voyage, le
long d’une côte escarpée et ouverte et par une grosse mer; aussi
l’expédition éprouva-t-elle du retard et n’arriva-t-elle que le 27
septembre à Nanortalik, pour y hiverner et y reprendre les travaux
interrompus par son départ pour la côte orientale au printemps de la
même année.
Le 18 mai 1885, celte partie de l’expédition quitta de nouveau
Nanortalik avec 2 pirogues et 4 kajaks. A peine eut-elle atteint la
côte orientale qu’elle fut, à plusieurs reprises, comme l’année
précédente , longtemps arrêtée par la banquise. Ce fut seulement le 1er
juillet qu’elle recouvra la liberté de ses mouvements, grâce à la
même lempête de l’ouest qui, à Sermilik, dégagea des glaces qui
l’encombraienl la route de l’expédition principale. S’élant ensuite,
le 3 juillet, arrêtée pour y camper au sud du glacier bien connu
de Fuis or tok, elle y fut témoin d’une rupture de ce glacier que M.
Garde a décrite comme il suit:
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
