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Le chapitre quatrième (p. 235—270), rédigé par MM. H. Knutsen
et P. Eberlin, traite de la géologie du Grønland oriental enlre le
66° Lat. N. et le cap Farvel. M. Knulsen était le seul naturaliste qui
accompagnât le capitaine Holm dans son exploration de la côle
orientale, au nord de 62° 52’, après qu’ils se furent séparés de
l’expédition du sud commandée par le lieutenant Garde, et il s’exprime
comme il suit dans son rapport à la commission.
L’expédition du Nord devait principalement faire des recherches
géographiques et archéologiques sur la côte orientale, et les
recherches géologiques venaient en seconde ligne. Pour remplir la partie
principale de ce programme, à savoir celle qui a donné à
l’expédition son importance, il fallait, dans une certaine mesure, mettre
toutes les aulres considérations de côlé. Comme géographes, il
s’agissait de voyager aussi vite que possible et de chercher les points
qui convenaient le mieux pour prendre des mesures. Comme
archéologues, nous devions nous efforcer de longer la côle orientale
jusqu’au 66e parallèle, c’est-à-dire aussi haut qu’on pouvait supposer
que les premiers colons scandinaves avaient remonté. A cela venait
s’ajouler que le court élé arctique nous forçait de nous dépêcher.
C’esl pourquoi les observations géologiques n’onl pas été faites d’une
manière systématique, mais seulement çà et là dans les endroits où
l’expédition a débarqué, ei il ne pouvait par suite être question de
dresser une carie géologique de la partie nord comprise entre
Umanak et Sermiligak (voir Pl. XVI ei XVII).
Sur toute celle étendue, les roches présentent une très grande
uniformité et se composent alternativement de gneiss et de granit,
avec des couches secondaires de hornblende et un seul gisement de
pierre ollaire dans l’île d’Akitsek, sur le côté nord de la baie de
Kjøge (65°).
Le granit est souvent mélangé de fragments de gneiss et,
dans la partie la plus septentrionale, renferme beaucoup de grenals.
On y trouve aussi de puissants filons de pegmalile.
Dans le gneiss, on a, comme dans la partie sud, constaté de
nombreuses dislocations (cfr. Fig. 24 et 28), et il présente en
quelques endroits des couches contournées (Fig. 30).
Sur l’étendue donl il s’agil il y a 4 — 5 fjords, à travers
lesquels la glace continentale envoie au dehors des icebergs, à savoir
ceux de Sermilik (le plus grand), d’Ikersuak, de Pikiutdlek,
å’Igdlo-luarsuk et peut-être un cinquième plus au Sud. Pour ce qui regarde
les montagnes, elles se distinguent dans les régions éloignées de la
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