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en désaccord avec ceux de l’observation directe. Quant à la glace
continentale, la quantité de pierres qu’elle charrie à la mer, dépend
à un haut degré des circonstances locales1), et, sur la côle orientale,
où elle se frotle bien plus contre des Nunataker et est bien plus
pressée entre les montagnes du littoral que sur la côte occidentale,
on doit s’attendre qu’elle en transporte un plus grand nombre.
Dans le chapitre cinquième, M. le professeur Joh. Lange a
présenté quelques remarques sur les plantes rapportées par MM.
Eberlin et Knutsen. Il cite, p. 273, les variétés peu nombreuses
qui sont nouvelles pour la flore du Grønland, et donne, p. 274, une
liste des espèces, déjà trouvées sur la côle occidentale, qui ont pour
la première fois élé observées sur la côle orientale. Sur la même
page et p. 275 en haut, sonl énumérées les plantes dont la limite
sud et nord a élé reculée par les collections recueillies par
l’expédition.
Les pages 275—276 renferment une lisle des espèces qui, sur
la côte orientale, ont été trouvées à des hauteurs au-dessus de la
mer plus grandes que sur la côle occidentale, landis que jusqu’ici
on avait en général observé l’inverse, la côte occidentale ayant, sous
ce rapport, été explorée par un bien plus grand nombre de
voyageurs.
On trouvera en outre, p. 276, une lisle des espèces dont la
situation dans le sens vertical était jusqu’ici inconnue, mais dont M.
Eberlin a noté en pieds danois la hauteur au-dessus de la mer.
Comme, d’une pari, la connaissance de la côle orientale du
Grønland au poinl de vue botanique a jusqu’à présent élé très
incomplète, et se borne aux collections qui ont été recueillie« sous
quelques degrés de lalilude, par Vahl dans la partie la plus
méridionale (60°—62°) et par l’expédition allemande de 1869—70 bien
plus au Nord, tandis que la partie intermédiaire est, sous ce rapport,
restée pour ainsi dire inconnue jusqu’en 1883, et que, de l’autre,
en même temps que l’expédition danoise, une expéditiou suédoise
sous M. Norden skiold a également visité le Grønland oriental
(mais seulement sur un point, sous 65° 35’ Lat. N.), M. le professeur
Lange a pensé qu’il ne serait pas sans intérêt pour la géographie
botanique de faire connaître les nouvelles habitations qu’il a trouvées
Cfr. Steen stru p dans Meddel, om Gronl. IV, p. 97, et Hammer, même
ouvrage, VIII, p. 9—10.
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