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.409
d’inclinaison. Pour garantir les instruments contre les trépidations,
on les avait établis sur de hauts piliers en béton reposant directement
sur le roc et passant par des trous pratiqués dans les planchers.
Pour prévenir les variations trop brusques de la température, les
murs étaient revêtus à l’intérieur de peaux de phoque et au dehors
d’un rempart de neige. Les échelles des instruments étaient éclairées
le jour par la lumière venant des vitres du toit, et la nuit par des
lampes à huile munies de réflecteurs en argenton. Par des
observations faites en plein air autour des observatoires, on s’était assuré
qu’aucune cause locale n’influait sur les indications des instruments.
Pour pouvoir faire avec exactitude des observations simultanées dans
les deux observatoires, on les avait reliés par une sonnerie
électrique.
A l’aide des déterminations absolues obtenues avec le théodolite
et la boussole, d’inclinaison, et des lectures faites exactement en
même temps sur les instruments des variations, on déterminait la
valeur absolue des zéros de ces derniers. Cela fait, on pouvait par
conséquent, des indications de ces instruments, déduire la déclinaison
et les intensités horizontale et verticale correspondantes; mais par
suite des grandes variations de la température et d’autres
circonstances perturbatrices, il était très souvent nécessaire de contrôler
les zéros par de nouvelles déterminations absolues.
Les instruments des variations ont, le premier hiver, été observés
toutes les heures, excepté à 3 et à 4 h. du matin, le second hiver,
toutes les deux heures et, pendant les mois d’été, 3 fois par jour.
Les principaux résultats sont les suivants :
Constantes magnétiques le 1er janvier 1885:
Déclinaison, 48° O’,5 occidentale;
Intensité horizontale, 0,117 (C. G. S.);
Inclinaison, 78° O’.
La déclinaison décroît actuellement de 14’ par an.
La marche diurne normale de la déclinaison, pendant le semestre
d’hiver, montre une oscillation périodique avec deux minima d’égale
grandeur à 6 h. du malin et à 6 h. du soir ei un maximum à
midi. L’amplitude diurne normale pour les mois d’hiver est de 5V2’.
Les perturbations les plus fréquentes et les plus grandes se
produisent de midi à 5 h. du soir et de 7 h. du soir à ] h. du
matin ; les premières sont négatives et les secondes positives.
La marche oiurne normale de l’intensité horizontale montre un
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