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.411
Les résultats principaux de ces observations sont consignés dans
les tableaux A et B (p. 318).
D’après ces tableaux, la moyenne mensuelle des nuits où le
ciel a été couvert est pour les deux semestres réunis de 10 environ.
En supposant donc dans chaque mois 20 nuits claires, on trouve
pour le nombre des nuits où l’aurore boréale a été observée les
chiffres que donne le tableau C (p. 319). Il a ainsi été constaté
que c’est le mois de mars qui est le plus riche en aurores boréales,
et que le maximum diurne pour tous les mois a lieu à 10 h. du
soir environ.
Il résulte des observations des deux hivers que les aurores
boréales se produisent en majorité du côté du Nord, tandis qu’elles
sont cependant aussi très fréquentes dans les autres parties du ciel.
Nanortalik semble par conséquent être situé au sud de la zone où
les aurores boréales apparaissent avec la même fréquence dans
toutes les directions.
Les formes les plus habituelles sous lesquelles les aurores
boréales se montrent à Nanortalik sont indiquées dans le tableau D
(p. 320); on y a réuni les formes en arc et en bandes, parce que
ces formes se confondaient très souvent l’une dans l’autre.
Les bandes et les ares légers sont les formes les plus
fréquentes, et en parcourant les différentes observations, on voit que
c’est en général ainsi que commencent les aurores boréales, le soir
à environ 35° au-dessus de l’horizon NNW (vrai). La direction des
bandes est d’ordinaire ENE—WSW (vrai), l’intensité est assez faible.
A mesure que la nuit s’avance, l’intensité augmente et l’aurore boréale
se développe en draperies, en faisceaux lumineux ou, dans quelques
cas, en couronnes, en même temps qu’elle se concentre autour du
zénith et s’étend sur le ciel du côté du Sud. Mais de nouvelles
bandes et des nuages lumineux allongés apparaissent du côté du
Nord, et il se reproduit à peu près les mêmes phénomènes jusqu’à
ce que, vers le matin, le ciel se montre entouré de vagues lueurs
ou de longs et faibles rayons, qui de l’horizon s’élèvent vers le
zénith magnétique. Le phénomène se termine souvent par un arc
faiblement lumineux haut de 20° environ, au SSE; en apparence il
limite un segment plus sombre du ciel, mais des étoiles brillent
cependant çà et là.
Cependant, les aurores boréales sont loin de toujours se
développer d’une manière aussi régulière. Souvent apparaissaient et
disparaissaient, comme d’un coup de baguette, les figures lumineuses
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