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.414
II. Nuages lumineux. Ils peuvent avoir lout à fait le
même aspect que les nuages ordinaires, ei ne s’en distinguer que
par leur éclat blanc, phosphorescent. Lorsqu’il y avail un beau
clair de lune et qu’en même temps des aurores se mouvaient sur le
ciel, il était quelquefois impossible de distinguer les nuages d’aurores
des cirrus.
III. Ares. Ils ont la forme d’arcs de cercle dont le point
culminant se trouve environ dans le méridien magnétique ei les
extrémités se dirigent vers l’horizon. Le bord inférieur est nettement
limité, landis que le bord supérieur est effacé. Cette forme d’aurore
est, comme les deux précédentes, très tranquille. Les ares peuvent
s’élever et s’abaisser lentement dans le méridien magnétique, mais
ils peuvent aussi, surtout lorsqu’ils sont bas, rester pendant des
heures complètement immobiles. Au-dessous de ces ares bas, on
voit de temps à autre un segment sombre qui est en contraste avec
l’arc lumineux, lequel forme la limite inférieure de la partie du ciel
éclairée par l’aurore boréale. Les ares situés à une grande hauteur
sont limités sur leurs deux bords.
IV. Bandes. Elles se composent de séries compactes de
rayons qui convergent vers le zénith magnétique, et forment un tout
continu qui est constamment animé d’un mouvement ondoyant. Les
bandes sont principalement formées d’arcs qui, après s’être élevés à
une plus grande hauteur, se divisent en devenant irréguliers, changent
rapidement d’aspect et de place, prennent un mouvement ondulatoire
et peuvent même se tordre en spirale. Cependant les bandes
peuvent au zénith se transformer de nouveau en ares tranquilles.
V. Draperies. Elles se développent en général des bandes,
du bord supérieur desquelles se projettent vers le zénith magnétique
de longs rayons qui participent aux mouvements d’oscillation et de
torsion des bandes, et prennent par là l’aspect des plis moelleux
d’un rideau. Cette forme a d’ordinaire une intensité plus grande
et un mouvement bien plus rapide que les précédentes, de même
qu’elle fait l’impression d’être celle qui se rapproche le plus de la
surface de la terre. Le ciel peut quelquefois être entièrement couvert
de draperies.
VI. Couronne. Elle se compose de cercles de rayons
lumineux animés d’un mouvement très rapide, qui tourbillonnent
autour du zénith magnétique, et est formée de bandes, de draperies
ou d’autres formes rapidement changeantes.
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