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invertébrés, le prolongement est nerveux. Quand une cellule nerveuse
est bipolaire ou multipolaire, elle ne possède qu’un prolongement
nerveux unique, les autres constituant sont des prolongements
proto-plasmatiques. (Il y a lieu toutefois de faire une exception pour
certaines cellules spino-nerveuses et pour d’autres, où cependant les
deux prolongements doivent être considérés comme un seul.) Les
prolongements protoplasmatiques ne servent pas à la réunion des
cellules nerveuses entre elles. Ils se terminent au voisinage des vaisseaux
sanguins ou aussi près de la surface du système nervo-central, et leur
importance physiologique est de nature nutritive (ff. 8 à 9). Il n’existe
pas de communication directe entre les cellules nerveuses par des
anastomoses. Dans les rares cas où l’on rencontre des ponts entre elles, ce
sont des restes de divisions cellulaires.
Suivant leur processus, les prolongements nerveux peuvent se
diviser dans les deux catégories suivantes:
a) Les prolongements nerveux qui ne perdent pas leur
individualité, mais servent directement à la formation des tubes nerveux,
toutefois en fournissant des ramifications latérales (fig. 8, nu).
b) Les prolongements nerveux perdant leur individualité, et se
résolvant en ramifications fines (fig. 9, nu).
Les cellules nerveuses sont donc également divisibles en deux
espèces d’après les prolongements nerveux.
3. La substance poftctue’e (»grenue-réticulée»). Chez les
invertébrés, cette substance ne se compose pas, comme on l’a admis
précédemment, de fibrilles et de substance interfibrillaire, ni non plus, comme
le pensaient Halleh et d’autres physiologistes, de fibrilles
s’anastomo-sant, avec masse hyaline entrelacée. Elle est au contraire formée de
tubes (nerveux et primitifs) entrelacés d’une façon plus ou moins
compliquée, mais ne s’anastomosant pas entre eux pour former des mailles
nerveuses. Les mailles généralement décrites ne sont en réalité que
les parois de ces tubes vues en coupe transversale (fig. 10).
4. Les tubes nerveux périphériques émergent: ou 1°,
directement des cellules nerveuses, en formant la continuation immédiate de
ces prolongements nerveux, lesquels envoient en outre de fines
ramifications latérales au tissu fibrillaire central (la substance ponctuée des
invertébrés) (fig. 11, CfN)’, ou 2°, du tissu fibrillaire central (substance
ponctuée des invertébrés), en une combination de tubes fins ou
»fibrilles» (fig. 11, CpN).
Les tubes nerveux émergeant d’après le premier mode mentionné,
sont moteurs, en ce que les racines nerveuses antérieures des vertébrés
ne contiennent que des tubes pareils; ceux émergeant d’après le
second mode sont au contraire sensitifs, en ce que les racines nerveuses
postérieures des vertébrés ne possèdent que des tubes de l’espèce
mentionnée.
5. La vieille manière de voir relativement à la composition des
ares réflexes et à l’importance physiologique des cellules nerveuses ne
peut plus se soutenir, du moment où ces dernières n’ont pas entre
elles de communication directe, et que les cellules nerveuses centrales
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