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(1868) [MARC] Author: Paul Botten-Hansen - Tema: Norwegian Literature
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compatriotes une „Société norvégienne“ à Copenhague (1772),
opposèrent cependant par leurs parodies et leurs autres
oeuvres une barrière à l’emphase et à l’obscurité envahissantes
de l’Allemand Klopstock et à l’imitation du style solennel de
la tragédie française qui fut tentée dans les premiers essais
de drames originaux en Danemark. En même temps que les
auteurs précités beaucoup d’autres poètes norvégiens, presque
tous membres de la Société norvégienne, ont acquis de la réputation,
surtout dans le genre lyrique: comme Joh. N. Brun,
Claus Frimann, Edv. Storm, Jens Zetlitz, Jonas Rein,
etc.
En somme tous les poètes éminents de la littérature commune
du siècle dernier furent des Norvégiens, à l’exception
d’Ewald et de Baggesen; et la langue et la littérature
reçurent par leur action un cachet beaucoup plus prononcé
de leur nationalité qu’on n’est disposé à le reconnaître
actuellement en Danemark et en Norvège.

Apres 1814, époque où la Norvège fut admise au nombre
des états indépendants, les auteurs norvégiens anciens et
nouyeaux continuèrent essentiellement et par plusieurs raisons
de suivre les anciennes traces de la littérature commune.
Oehlenschläger, dans ses oeuvres poétiques qui firent tant
de sensation, ne s’était pas contenté d’enrichir cette littérature
de puissants éléments du Nord, mais il avait même
puisé les sujets de ses poèmes les plus beaux dans
l’antiquité de la Norvège. Il fut ainsi, sous le double rapport du
sujet et de la forme, le poète national commun des deux
peuples, au moins pour les classes instruites. Ses
ouvrages furent donc considérés comme des modèles, de
l’imitation desquels les auteurs de second ordre ont eu bien
de la peine à s’affranchir.

Dans le pays même on cherchait en vain cet esprit
intellectuel et indépendant qui pouvait servir de base à une

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