Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - La presse périodique - Précis de l’histoire de la presse périodique en Norvége
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
199
fondeur beaucoup de questions importantes. Le Morgenblad de son
coté fut forcé de s’assnrer des collaborateurs savants, entre antres
P
. A. Mnnch, et de donner å son journal de nouveaux élargissements.
La partialité avec laquelle le Cbristiania-Post avait combattu dés
I’abord les xnouvements libéraux, excita cbez la foule une défiance et
une haiue qui se conservérent, quoique le journal, aprés aioii plu
sieurs fois cbangé de rédaction, commenqat a défendre les principes
libéraux; aussi son influence sur I’opinion publique diminua-t-elle suc
cessivement.
Une nouvelle lutte, ayant principalement pour out de fournir
les nouvelles les plus nombreuses et les plus fraicbes, s’engagea en
1855 par la création d’un troisiéme journal quotidien „PAftenblad“
(Journal du soir), successeur d’un journal satirique trés gouté pen
dant plusieurs années, et rédigé cPabord par O.Lichter et D. Mei
dell, plus tard par le dernier seul. Pendant les premiéres années ce
journal conserva quelque cbose de la fraicbeur et de la noucba
lance sans égard qui avaient tant fait remarquer son satirique pié
décesseur, tont en traitant les grandes questions du jour avec talent
et intelligence. Il n’a pas cessé de défendre les idées libérales et les
progrés politiques, quoique, depuis quelque temps, beaucoup
de modération, pour ne pas dire avec une réflexion trop sciu
puleuse.
Le Christiania - Post cessa de paraitre en 1863, et nous
vimes la fin de cette lutte violente que les journaux s’étaient
livrée pour défendre les opinions politiques de leurs partis, et pendant
laquelle les rédacteurs s’acbarnérent assez souvent a dénigrer leurs
collégues du camp opposé. L’opposition avait perdu sa force et son
importance aprés que le gouvernement, au sein duquel quelques-uns
de ses anciens cbefs avaient pris siége, reniant méme son passé,
eut commencé å prendre Popinion dominante pour regle de conduite
dans les affaires les plus importantes (par ex. la question du jury).
C’est ainsi que s’effacérent les lignes de démarcation entre les an
ciens partis, et la dénominalion de „Ministériels et bnreaucrates",
que Pancienne opposition avait toujours appliquée aux partisans du
gouvernement et au parti des fonctionnaires publics, perdit de sa
portée. Le Morgenblad devint I’organe de la politique du gouverne
ment et des opinions dominantes, tout en conservant un cacbet bien
prononcé dbndépendance par la libéralité avec laquelle il permit aux
differents partis de discuter dans des articles insérés au journal un
grand nombre de questions, et, aux yeux de la masse, il a toujours
conservé I’apparence d’un journal d’opposition, notamment pai ses
critiques bardies et souvent trop violentes des personnes et de leuis
actes. C’est dans les articles de ce genre que ce journal posséde sa
force et son attrait en donnant en quelque sorte libre couis ala
liberté d’exprimer publiquement ses opinions.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
