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jours. Il prend fait et cause pour le Baron de Schulz d’une
manière tout à fait surprenante; ce qui est d’autant plus
comique que ce Baron ne se montre pas, et que ni le Duc, ni
moi ne l’ont encore vu. Comme Son Altesse Royale à caché
à S. E. Reuterholm l’ordre donné au Baron de C. de
continuer la Commission jusqu’à la fin d’Août, et que celui-ci veut
à toute outrance voir l’expédition, il ne nous est resté d’autre
expédient que de jouer le malade, et je m’absente de
Drottningholm pendant une huitaine pour faire passer l’orage. En
attendant la discorde se met entre les magistrats et les
bourgeoisies des villes de Poméranie. Les premiers ont
clandestinement signé les pleins-pouvoirs du Baron de Schulz; les
seconds protestant formellement contre ces pleins-pouvoirs, se
sont adressés à la Commission, et comme celle-là n’a pas
voulu se charger de leurs plaintes, ils veulent maintenant
s’adresser directement au Roi. Tel est l’état de ces affaires
qui s’embrouillent derechef de plus en plus. Ce qui vraiment
est triste, c’est que le Gouverneur Général joue le rôle de chef
de parti et obsède S. E. Reuterholm de tant de jérémiades,
que celui-ci prend feu d’un jour de poste à l’autre. Monsieur
de Platen ne traite pas V. E. mieux qu’un autre dans ses
lettres, en ce qu’il dit en avoir reçu une lettre, écrite par
ordre du Duc, qui contenait les choses les plus ridicules du
monde. Telle est la situation dans laquelle je me trouve ici,
qui vraiment n’est pas des plus agréables, et qui me peine
d’autant plus que je vois à quel point le Duc souffre de toutes
ces tracasseries. Il connaît maintenant la vérité à fond, et
veut le bien autant que moi.
V. E. ne peut pas s’imaginer à quel point je désire de
La voir bientôt de retour, et que je bénirai le jour ou Elle
reviendra. Dans les bonnes graces de V. E. j’ose
recommander l’écrivain très-dégoûté de ces lignes. Car quel
contente-Portefeuille. IV. it
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