Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
deute considération. Quand il plut à V. E. à en faire la
demande, j’osois espérer qu’Elle était touchée de ma situation
et des motifs puissants que j’ai pour souhaiter vivement de
fixer mon sort. Puisse mon récit présenter quelque intérêt
et être propice. Je ne suis pas malheureusement le seul qui
souffre, et il n’y a peut-être jamais eu une femme délicate du
Nord, qui se soit encore trouvée exposée à tant de hasards
funestes comme la mienne: sa santé est perdue pour jamais
et ses souffrances physiques sont des plus cruelles. Pour moi
il est bien triste de me trouver sans avenir après tant de
tra-vails et de peines; il est désolant de ne pas apercevoir encore
la cabane, où celui qui a tant voyagé parmi les orages et
dans les déserts doit chercher un abri pour la fin de la
pénible journée: — ou d’errer encore au large, comme le
navire qui parte de ses ancres et poussé vers la grande mer,
ignore où trouver le port!
Mes premiers voeux sont certainement pour un emploi
tranquille et pour les foyers de mon païsfnatal; mais le
premier de mes devoirs est de me faire un sort. Au cas que le
bonheur ne me favorise pas jusqu’au point de trouver dans
le Ministère de V. E., dont j’aimerais tant d dépendre, une
place dont Sa bonté pourrait disposer en ma faveur, peut-être
que dans celte vaste étendue du Ministère des affaires
étrangères ou du commerce de l’Empire il y aurait quelque
Consulat, ou autre place dans laquelle on pourrait me trouver
utile.
Mais je m’étends trop. Mon sort passé est devant vos
yeux, Monsieur le Comte, et Vous avez gracieusement voulu
promettre de Vous intéresser pour le désir que j’ai de m’en
faire un nouveau. Après les soucis cruels que j’ai éprouvés
sur l’autre bord de la Mer Atlantique, je regarderais comme
une bien douce compensation de mes malheurs passés de
mériter par mes services l’intérêt qui m’a été témoigné. Parmi
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
