Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Bref från Leopold till J. Axelsson Lindblom. I. Af E. Lewenhaupt
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106 Bref från Leopold till J. Axelsson Lindblom.
de poeme épique que Msr. Sehöldebrand a debitée sous le beau
nom de Gustaviade; toute la Suéde en est indignée, malgré les
soins qu’il a pris de se faire valoir sur la depense des ses maitres
et de sa nation. Je ne vous dis non plus rien de cet autre poeme
Gustave Vasa J) qui a paru il n?y a pas longtems, un peu mieux
travaillé que le premier, mais plus sec encore, digne production de
Page décrepite et d;une Muse glacée sous Fhiver de quinz lustres:
Tous ces ouvrages là sont absolument sans feu et sans genie et je
Vous n’en parle pas; Mais dites moi ce que Vous pensez sur
quel-ques autres, qui jusquMci ont joui d’une plus grande reputation,
p. e. Tåget öfver Belt par Madame Nordenflyckt? Cest sans doute
tres bien écrite pour étre d’une femme et je crois qu’on a raison
de Padmirer à peu prés comme ön admire à Stockholm la Musique
de Mademoiselle Beijer 2), puisqu’elle surpasse les talens ordinaires
chez le sexe; mais dela il ne s’enfuit que ce Poeme doit étre
par-faitement bon. Il ne faut que tres peu connaitre la nature de
PEpopée pour s’assurer qu’il y a des veritabies beautés. La
ma-niere p. e. dont se prend le Poete pour faire cesser le siege de
Kopenhague plait, puisque dans le detail ön voit des coups d’art;
mais j’ose croire qu’elle sera desapprouvée par les censures rigides.
Cest une regle fondée dans la nature et dans 1’experience que tous
les circonstances qui sont amenées exprés, doivent étre regardées
de raéme qu’on regardoit à Lacedemon les enfants nés avec quelque
defaut, c’est à dire qu’on doit les rejetter. Ce qu’il y a de brillant
dans cette piece, c’est la versification, et voilà ce qui la soutienne;
neanmoins ön y trouve quelque part des petitesses et des points.
Je n’en citerai que ces deux vers:
»Där står en gyldne stol som tvenne Jettar bär
» Carl pröfvar om han fast på sina stolpar är.
1) »Gustaf Wasa, »Hielte-Dikt uti Sju Sånger» in 4:o. Sth. 1774 af Olof
Celsius.
2) »En violinspelerska från Wien som lät höra sig både solo och i
qvartetter på konserter 1775». [Dahlgren Ant. om Sthlms Teatr.].
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