- Project Runeberg -  Samlaren / Fjortonde årgången. 1893 /
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(1880-1935)
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Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Leopold och Reuterholm. II. Af H. Wieselgren

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82 Leopold och fteuterliolm.

donnée, et qtie ni le tems, ni Pabsence, ni les préventions de mes
ennemis, n’ont pü altérer ses sentimens bienveillans pour moi. Je
sais qu’il a crü trouver dans mon caractère quelque fermeté
de-ployée dans des situations difficiles, et c’est sans doute à cela, que
je dois la favorable opinion qu’il a pris de ma personne. — -—- !).

Marianne Ehrenström, f. Pollet, till Alb. Ehrenström.

Stockholm 1829, 10 nov.

— — — — __ — — »Ces Messieurs [o: le petit cerele des
Amis de Leopold] respectent en moi 1’ainée des amis de Leopold
et font tout pour me prouver combien j’étais chère au defunt.
Voilà donc le dernier pillier du beau siècle de Gustave III d’écrasé
— mais sa mémoire survivra à la poussière et anx siècles, et ceux
qui ont voulu lui jéter de la boue, seront remplacés par ceux qui
lui érigeront des autels». — — —

Albert E. till Marianne E., Helsingforss ce 26 Novembre 1829.

— — Je perds en Leopold un Ami qui a prouvé ses
sentimens bienveillans pour moi, pendant le tems de mes malheurs, et
voilà ce qui ne s’oublie jamais. Depuis ce tems là, il n?a cessé
un instant à me montrer de la confiance et de Tamitié. Il n’a
pas trouvé en moi un homme d’une väste érudition, ou capable de
descendre avec lui dans les profondeurs des sciences philosophiques;
mais nos longues conversations ne laissoient toutefois d’être
intér-ressantes réciproquement, car il vouloit bien m?accorder le don de
le comprendre, un jugement sain, la faculté d’apprécier son
merite, et il étoit convaincu du sentiment de reconnoissance que je
lui portois. D’ailleurs nous causames la plupart du tems sur Gu-

1) Att detta bref blifvit uppläst för Leopold kan icke betviflas.

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