Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Leopold och Reuterholm. II. Af H. Wieselgren
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Leopold och Reuterholm. 33
stave III, matière inépuisable entré nous et dont il aimoit par
pré-férance á s’occuper. Pendant la campagne de 1789, nous
demeu-rames ensemble pendant plusieurs mois à Borgo, dans la même
maison, et nous vimes le Roi tous les jours. Nous ne tarissämes
jamais sur les reminiseences du règne de ce Prince, époque qui a
donne lieu à tant de libelles, mais à qui une posterité impartiale
assignera le rang de gloire qu’elle merite. Léppold étoit comme
Vous dites, un des piliers de cette gloire, et il en étoit un des
derniers. Kellgren Tétoit aussi, et j’avois le bonheur d’être
inti-mement lié avec tous les deux de ces grands Poetes et hommes
aimables. Tout est passé maintenant. Je nourrisois toujours
Pes-perance de revoir encore une fois Leopold, quoique je ne pouvois
plus en être vü; mais cet espoir s’est évanoui comme tant d’autres.
Il ne tardera pas longtems avant que je le reverrai dans le monde
oü il est allé! Cela me console. — J’ai mande au Comte
d’Ami-noff avec la dernière pöste la perte commune que nous avons faite.
Avec celle-ci je lui communiquerai les détails que contient Votre
lettre des derniers instans de notre Ami. Je rends grace au Ciel
de ce que ses douleurs pour sortir de la vie n’ont pas été de
lon-gue durée. Il a cessé de respirer dans ce monde, mais ses écrits
le feront vivre dans la mémoire de ses Compatriotes, jusqu’à ce
que la nuit de la barbarie couvre ce pays de ces ténèbres. Les
phosphoristes ont fait tout ce qu’ils ont pü pour avancer leur
ar-rivée; mais heureusement ils n’ont pas réussi jusqu’à ce moment.
Albert E. till Marianne E., Helsingforss ce 3 December 1829.
— — — je sujs 5jen faché de ne pas pouvoir remplir vos
désirs et ceux des Amis de Leopold, en repondant aux questions
qui me sont faites sur quelques particularités de sa vie. Dans les
pages ci-jointes, tracées à la hàte, j’ai expliquè les causes de mon
Samlaren XIV. 3
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