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120 Torsten Eklund
tycken om personer och. förhållanden i hemlandet. Strindberg tycks
själv ha känt sig en smula ängslig* för följderna. När publiceringen
blivit ett faktum, skrev han till Heidenstam i maj 1886: »Nun ist
der Föhn los. Lettres de Stockholm äro ute i Revue Universelle
16 maj. Skottet gick för tidigt, Bellman är struken och O. II.
Oj, oj, oj! Nu blir jag väl landsförvist!»1 Artiklarna väckte
emellertid icke det uppseende Strindberg fruktat eller beräknat.
Så vitt jag kunnat finna, passerade de skäligen oförmärkt förbi.
LETTRES DE STOCKHOLM PAE AUGUSTE
STEINDBEEG
16 Mai 1886.
I. LA SOCIÉTÉ — LES CLÜBS.
On ne saurait designer par une appellation nette les
person-nages qui constituent la société de Stockholm, par la simple raison
que cette société fait défaut dans un certain sens. Le Suédois
n’est pas sociable de nature. Cest un individualiste, un rêveur;
lourd comme Tours, il préfêre la bonne chere, les fortes boissons,
le tabac, le bavardage. Il peut se laisser tomber sur un moelleux
canapé de son café favori apres le diner, à quatre heures, et rester
là de vant son punch jusqu’à minuit, sans se donner la peine de
sortir pour aller prendre un modeste souper au restaurant voisin.
Les souper de famille doivent être ajoutés à la liste des
sup-plices connus. D’ordinaire, les deux sexes se tiennent séparés. Les
dames occupent les canapés; les jeunes lilles s’emparent des albums;
les vieux messieurs s’esquivent a une table de jeu dans la chambre
matrimoniale, et les jeunes gens restent debout adossés aux
huis-series, aux cheminées. Le plus hardi d’entre eux petit au besoin
risquer une question, achessée à la plus laide des jeunes filles,
con-cernant la derniêre »p7"emiêre». Toute matiêre dimportance est bannie.
Vers minuit, apres des tortures incroyabies, le souper est servi.
La table est dressée in duplo, en raison de la différence sexuelle de
la société. On travaille en deux sections: complête separation de
corps et de biens. Le repas fini, ön s’en va comme le mendiant.
1 Mot Oscar II och hans familj hyste Strindberg denna tid en särskild
antipati, därför att drottningen antogs ha haft sin hand med vid åtalet mot Giftas.
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