- Project Runeberg -  Samlaren / Ny följd. Årgång 14. 1933 /
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(1880-1935)
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Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - Robert Pearse Gillies, Foreign Quarterly Review och den svenska litteraturen. Av Hedvig af Petersens

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100 Hedvig af Petersens

fel, och även misstag, bland vilka Aedman för Ödman, som ju
verkligen en gång varit den nya skolans bistånd och skyddsvärn.

Il y a dans ces lignes presque autant d’erreurs que de mots. Le comte
d’Ehrenswärd n’a Jamals pris part à aucune polémique litteraire. Intimement lié
avec notre grand statuaire Sergel, il s’est fait connaitre comme auteur d’une
Philosophie des beaux-arts, et a merite, sous plusieurs rapports, d’etre appelé le
Winckel-man du Nord.

Selon 1’auteur, trois editions des écrits de Thorild auraient été publiées en
1812 seulement; mais il n’exista jamais qu’une edition complete de ses ouvrages,
celle de M. Geyer, et même je ne suis pas certain qu’elle soit encore terminée.

L’auteur cite, comme les pius importants des ouvrages de Thorild, ses Voyages
en Italie, sa Philosophie des arts, et ses Lettres a Gustave III. Le fait est que
Thorild n’a compose aucun de ses écrits. Iis sont de comte d’Ehrenswärd, et il
n’est pas probable qu’ils aient été traduits en allemand, ainsi que l’assure l’auteur.
Il ajoute que ces écrits ont »pörte les premiers coups au Systeme des académiciens
francomanes.» Kien ne saurait être plus faux; il n’est question dans ces écrits
d’aucun Systeme litteraire.

»Avec le temps, la querelle devint pius vive. Thorild fut bientöt aidé par
Hoyer, AEdman, Almquist et Silfverstolpe.»

L’auteur mêle ici les vivants avec les morts, et confond les hommes de tous
nos partis litteraires.» Thorild avait cessé sa polémique longtemps avant que M.
Hoyer fut connu, et il était mort (en Allemagne) avant que celui-ci eüt paru dans
la lutte qui s’engageait.

M. AEdman n’a combattu dans les rangs d’aucuns partis, et ses vues en
litté-rature sont tres différentes de celles de Thorild. On pourrait même dire qu’elles
leur sont opposées.

Quant a M. Almquist, il est impossible de deviner de qui l’auteur a voulu
parler. La Suède a eu plusieurs hommes lettrés de ce nom, mais aucun d’eux n’a
servi de champion á Thorild.

Il y a aussi deux MM. Silfverstolpe; mais ces deux frères, loin d’appartenir
aux romantiques, ont combattu les novateurs de cette école.

»Elgström, Ingelgren et Sanden, tous connus par des poesies pleines de talent
et d’originalité.»

Les deux premiers sont morts presqu’au sortir de l’enfance, et il est par
consequent difficile de dire quel rang ils auraient occupé dans notre littérature.
Quant a M. Sanden, il nous serait bien plus difficile encore de lui contester le
talent et Voriginalité que lui accorde l’auteur; car il n’a jamais existé en Suède
un poète de ce nom.

»Ses chants de guerre (c’est de Tegnér que l’auteur parle) pour les chasseurs
de Jutland et pour les consents de la Scanie sont si brülants d’énergie, qu’ils
donneraient du courage même à un poltron.» Nous souscrivons avec plaisir a tout
ce que eet éloge, si parfaitement merite, a de flatteur pour M. Tegnér, qui, en
effet, a chanté nos guerriers scaniens; mais il serait bien étrange que le barde
suédois eüt également consacré sa lyre a animer la vaillance des chasseurs danois
du Jutland, contre lesquels nos Scaniens se battaient à l’époque que designe
l’auteur.

Apres avoir parlé de Leopold, Bellman, Tegner, Franzén, Geyer et Ling,
l’auteur dit: »Mais de tous ces poètes, le pius considére, sans contredit, est M.
Atterbom . . . Pendant que M. Leopold est appelé par ses admirateurs le Voltaire
suédois, Atterbom est souvent nommé le Goethe du Nord.» Ayant l’avantage de
connaitre particulièrement M. Atterbom, nous pouvons assurer qu’il serait le
premier a répudier cette Suprematie, et a récuser le parallele établi entre lui et le
veteran de la littérature allemande. Nous pouvons même af firmer que personne
en Suède n’a imagine d’assimiler M. Atterbom à Goethe, attendu qu’il n’y a que
fort peu d’analogie entre le génie de l’un et celui de l’autre.

Mais ce qui surtout doit étonner quiconque possède la moindre connaissance
de la littérature suédoise, c’est l’omission du nom de M. Wallin parmi ceux des

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