- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
238

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
Table of Contents / Innehåll | << Previous | Next >>
  Project Runeberg | Catalog | Recent Changes | Donate | Comments? |   

Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VI. Séjour à Irkutsk. — Foire à Maimatschin. — Chamba-Lama. — Le gouverneur général Alexandre Stepanovitsch Lavinsky. — La famille Muravieff. — Sort des exilés. — Madame Börresen. — Pâques russes. — Voyage à Ieniseisk, par l’Angara et la Verchne-Tunguska

scanned image

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Below is the raw OCR text from the above scanned image. Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan. Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!

This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.

VOYAGE E-N SIBÉRIE.
238
la servitude l’avait gâté. Il me dit souvent que, de
retour à Revel, il emploierait l’argent qui lui reste
rait après le voyage à ouvrir une salle de danse, ou
quelque institut encore moins décent.
La Sibérie est un plateau en pente, qui, depuis la
frontière chinoise, descend vers le nord jusqu’aux
bords de la mer Glaciale, où il se perd dans des ma
rais. Tous les fleuves ont, par conséquent, une direc
tion septentrionale. Près d’lrkutsk, la hauteur du sol
au-dessus du niveau de Ja mer est d’environ onze
cents pieds; près de Kiachta, elle est de mille pieds,
autant que j’en pus juger après huit jours d’observa
tions barométriques. Une fois la frontière chinoise
passée, on se trouve bientôt sur le grand plateau
de la Mongolie, élevé de plus de deux mille pieds
jusqu’à une distance de quarante lieues de Péking,
où il descend assez brusquement vers la mer. Pen
dant l’hiver, plusieurs centaines de chameaux tra
versent ces montagnes désertes, portant sur des bâts
d’énormes quantités de caisses de thé et des soieries,
que l’on envoie au marché de Maimatschin. L’inter
valle qui sépare Irkutsk de l’embouchure du fleuve
lenisei a plus de cent cinquante milles norvégiens.
L’Angara tombe dans ce dernier fleuve, et le terrain
n’a, depuis Irkutsk jusqu’à la mer Glaciale, qu’une
pente moyenne de six à sept pieds par mille norvé
gien. Leur cours est, par conséquent, peu rapide;
seulement, quand ils entrent dans des contrées mon
tagneuses, où le terrain est inégal et où les eaux sont
resserrées entre des murailles de rochers escarpés,

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Project Runeberg, Mon Dec 11 19:43:31 2023 (aronsson) (download) << Previous Next >>
https://runeberg.org/sibreisefr/0258.html

Valid HTML 4.0! All our files are DRM-free