- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
335

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - IX. Voyage d’Orenbourg à Astrakan. — Pêche de l’esturgeon dans le fleuve Oural par des Cosaques. — Voyage à travers le steppe sur des chameaux. — Séjour dans le palais du khan kirghise Dschanger, au milieu du steppe. — Visite chez la princesse kalmouke Tiumén. — Arrivée à Astrakan

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VOYAGE EN SIBÉRIE. 335
Le bisaïeul du khan Dschanger, qui vivait encore
à l’est de l’Oural avec sa horde, est célèbre comme
historien. Il est auteur d’une histoire de sa nation,
traduite en plusieurs langues européennes. Par suite
de discordes avec les autres tribus, son fils, le khan
Nuralei, grand père de Dschanger, passa, dans le
dernier quart du siècle dernier, sur le côté occi
dental de l’Oural, avec quarante mille Kirghises, et
reçut de Catherine II la permission de s’établir sur le
steppe désert qui sépare l’Oural et le Volga, où sa
race continue de mener une vie nomade. Le khan
Nuralei avait eu de ses douze femmes quarante fils et
soixante filles ’.. Chaque fils de khan s’appelle sul
tan, mais son influence est presque nulle. Ce grand
steppe, situé entre le quarante-sixième trois quarts
et le cinquantième degré de latitude, et entre le
soixante-quatrième et demi et le soixante-huitième
trois quarts de longitude de l’île de Fer, était au
trefois inhabité. La Russie fait un commerce d’é
change assez avantageux avec ces nomades, qui lui
livrent leurs produits bruts contre des objets de peu
de valeur. Aussi le gouvernement, craignant leur ca
ractère turbulent et voulant les empêcher de quitter
le steppe, abandonna aux Cosaques de l’Oural une
large bande de terre entre le fleuve et la partie du
steppe cédé aux Kirghises, qu’ils devaient tenir
en respect. Dans les premières années de ce siècle,
1 Un courtisan de Saint-Pétersbourg racontant un jour cette histoire à
l’impératrice Marie Feodorovna, épouse de Paul, elle témoigna la plus vive
surprise, et s’écria : « Quel monstre ! »

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