- Project Runeberg -  Souvenirs d'un voyage en Sibérie /
337

(1857) [MARC] Author: Christopher Hansteen Translator: Marie Colban - Tema: Exploration, Russia
Table of Contents / Innehåll | << Previous | Next >>
  Project Runeberg | Catalog | Recent Changes | Donate | Comments? |   

Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - IX. Voyage d’Orenbourg à Astrakan. — Pêche de l’esturgeon dans le fleuve Oural par des Cosaques. — Voyage à travers le steppe sur des chameaux. — Séjour dans le palais du khan kirghise Dschanger, au milieu du steppe. — Visite chez la princesse kalmouke Tiumén. — Arrivée à Astrakan

scanned image

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Below is the raw OCR text from the above scanned image. Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan. Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!

This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.

VOYAGE EN SIBERIE. 337
rendîmes et trouvâmes plusieurs traîneaux de Cosa
ques, chargés dé bâtons blancs plus ou moins longs,
avec un hameçon fort et pointu, attaché comme une
gaffe à l’extrémité du plus gros bâton. Dès le 24, nous
comptâmes au lieu indiqué environ quatre mille Co
saques, et il y avait sur le bord du fleuve une pièce
de canon en métal de douze livres. A neuf heures du
matin, l’officier cosaque commandant fait tirer un
coup de signal indiquant que la pêche va commen
cer. Les Cosaques s’élancent alors vers un endroit
du fleuve où le poisson afflue, et forment quatre files
éloignées l’une de l’autre de trois à quatre cents pas.
On creuse dans la glace, avec des coins de fer, à des
distances régulières, des trous ronds du diamètre
d’un pied environ. Près de chaque trou se trouvent
deux ou trois Cosaques. Un hameçon de pêcheur est
poussé à la distance d’un pied du fond de l’eau. Les
bâtons blancs placés en travers du fleuve font peur
au poisson, qui cherche à s’échapper d’un côté ou de
l’autre; puis la curiosité l’attire peut-être aussi, et il
se jette sur quelque hameçon. Le Cosaque tourne aus
sitôt le bâton entre ses mains, de manière à faire pé
nétrer la pointe dans le corps de l’animal, et il ap
pelle ses camarades. Comme le trou n’est souvent
pas assez grand pour que ce puissant animal puisse
passer au travers, ils l’élargissent avec des pieux,
tandis que le premier s’efforce de l’attirer sous la
glace. S’il est retenu par la tête ou par la queue, il
faut les forces réunies de trois hommes; mais, s’il
est pris par le milieu du corps, un autre procédé
22

<< prev. page << föreg. sida <<     >> nästa sida >> next page >>


Project Runeberg, Mon Dec 11 19:43:31 2023 (aronsson) (download) << Previous Next >>
https://runeberg.org/sibreisefr/0357.html

Valid HTML 4.0! All our files are DRM-free