Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - XXV. Chlister, Skoptser och Samoistrebitjeli
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för munken om sin själsnöd och om sina syner. Pilgrimen
lyssnade uppmärksamt och sade till honom:
»Om du vill frälsa din själ, måste du döda köttet.»
Brumin samtyckte att göra slut pä detta kött, soin stod i
vägen för hans frälsning. Munken förrättade dä pä stället
operationen och försvann, lemnande bonden i sanslöst tillständ
badande i sitt blod. Först mot morgonen ätervaknade
Brumin till medvetande och släpade sig med möda hem. Man
upptäckte dä, att samme munk hade stympat mer än 18
personer, bland hvilka voro mänga barn.1
Stympningen verkställes pä hemlighetsfulla platser, i väl
bevakade och isolerade hus. Skoptser berätta stundom inför
rätta, att de undergått operationen i en badstuga, i ett
kabinett, i en jordkula eller i en skog. En af deras mest fram-
M Vi återgifva här på franska en beskrifning af denna
stympnings-ceremoni: L’opération de la castration se fait de différentes manières. Elle
consistait autrefois dans l’oblation des testicules avec une partie du scrotum,
que l’on sectionnait au moyen du fer rouge. Plus tard, le fer rouge fut
remplacé par des instruments tranchants, tels que: rasoirs, faux, couteauz, etc.;
le fer rouge ne servait que pour arrêter l’hémorrhagie; cependant ils employaient
aussi dans ce but d’autres moyens, tells que: des bandes de toile, de
pommades spéciales, de l’eau froide, etc.
Ce genre de castration qui consiste à priver l’individu de ses testicules
s’apelle le petit sceau ou le premier degré de pureté. Mais comme une
castration de ce genre n’élimine pas le désir et les rapports sexuels, les chlistiy pour
conserver la pureté parfaite, se font l’ablation complète de l’organe mâle.
Cette opération porte le nom de second sceau ou second degré de pureté\
d’un ordre plus élevé.
Chez les femmes skoptzy on rencontre les stigmates suivants de
castration : l:o) l’ablation par les instruments tranchants ou le fer rouge du mamelon
des deux seins ou d’un sein seulement; 2:o) l’ablation du sein au complet ou
des deux seins, de sorte qu’à leur place ne reste qu’une cicatrice; 3:o) les
différentes cicatrices symétriques sur les deux seins; 4:o) l’ablation des petites
lèvres, des grandes lèvres, du clitoris, ou bien de tous ces organes à la fois.
Ces mutilations des organes génitaux externes des femmes, qui se font avec
des couteaux, des ciseaux ou des rasoirs, ne sont pas un obstacle absolu aux
rapports sexuels et même à la grossesse.
Certains auteurs supposent qu’on extirpe parfois les ovaires. Mais cette
supposition n’est appuyée sur aucun fait bien observé. D’ailleurs, il serait
difficile de l’admettre, si l’on considère les instruments primitifs employés par
les skoptzy et leur ignorance en medecine.
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