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(1878-1880) [MARC]
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Nr 5. Om de svenska folkmålens frändskaper ock etnologiska betydelse af J. A. LUNDELL

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Bd 1. Nr f>. — J.-A. LUNDELL.

Bésumé.

L’objet de l’auteur est de donner un aperçu de la connexion existant entre les
dialectes populaires du Nord Scandinave, afin d’en tirer, si possible, des conclusions
ethnologiques ou historiques. Ce n’est que dans le courant des dernières années, que
la connaissance des dialectes suédois est parvenue à un développement qui permette
d’en établir un groupement fondé sur des bases scientifiques. Il faut sans doute
encore laisser de côté, jusqu’à nouvel ordre, la syntaxe et le glossaire; mais, à
l’aide de la théorie des sons et de celle des flexions, il est déjà possible
d’atteindre des résultats qui peuvent être considérés comme parfaitement authentiques
quant aux points essentiels.

Comme l’auteur le montre en détail sur la base des faits que l’on connait
actuellement, les dialectes suédois, norvégiens et danois forment les cinq groupes
suivants: 1° le dialecte gotlandais de l’île de Gotland ; 2° les dialectes norrlandait
(norvégiens), parlés par les populations suédoises de l’Esthonie et de la Finlande,
de la Suède septentrionale, y compris le Gestrikland, la Dalécarlle et le
Vestman-land, et enfin les dialectes norvégiens à l’est du Langfjeld; 3° les dialectes
norvégiens occidentaux, à l’ouest du Langfjeld ; 4° les dialectes de la Suède moyenne
(suédois), appartenant à cette partie de notre pays, depuis l’Uppland et le Yermland,
avec une partie du Halland, les deux Gothies et la majeure partie du
gouvernement de Kalmar, y compris l’île d’Ôland; 5° les dialectes sud-scandinavet
(danois), à partir du Småland vers le sud, savoir ceux des provinces scaniennes
et de la totalité du Danemark.

Les dialectes sud-scandinaves se distinguent principalement par les
consonnes -t, -d, -n restées dans les terminaisons, ainsi que par la nature de leurs sons
du r et du 1. Les dialectes de la Suède moyenne, du Norrland et de la Norvège
occidentale prononcent, du moins dans cértains cas, le r à la pointe de la langue,
et (à l’exception des dialectes ouest-norvégiens) le 1 épais, et l’un et l’autre son
transforment les dentales qui les suivent : en outre, ils ont perdu le t, le d et le
n finals dans la flexion. Tandis que les dialectes de la Suède moyenne manquent
presque totalement de diphtongues, tous les autres en sont riches. Les caractères
les plus saillants des dialectes norrlandais, sont les traces qui y existent encore
de la réunion primitive d’une voyelle brève et une consonne brève, de même que le
k et le g mouillés aussi dans l’intérieur des mots Le gotlandais possède un système
de voyelles très curieux, et les anciennes conjugaisons et déclinaisons y sont en
partie méconnaissables. Les trois premiers groupes sont assez rapprochés les uns
des autres. Les dialectes septentrionaux offrent le plus grand nombre de
caractères anciens, tandis que les dialectes méridionaux présentent une formation plus
récente. Le jutlandais est le dialecte Scandinave le plus avancé et par
conséquent le plus ressemblant à l’anglais.

Il existe, dans les grands groupes, des subdivisions de valeurs diverses,
jusqu’à ce que l’on atteigne les dialectes particuliers parfaitement hdmogènes, qui
ne s’étendent d’ordinaire que sur une ou au plus quelques paroisses. Dans le
groupe norrlandais, les dialectes à l’est dn golfe de Bothnie diffèrent assez
considérablement de ceux à l’ouest du même golfe ; les dialectes côtiers suédois se
• rapprochent surtout de ceux de la Suède moyenne. Dans le 5"“’ groupe, le Snnd

constitue la séparation principale. Le dialecte smålandais est le moins distinct
de ceux de la Suède moyenne.

Quand naquit, dans le courant du 12m<’ et du 13me siècle, une vraie
littérature sur parchemin et sur papier, le suédois et le danois se suivent et
contrastent avec le norvégien, principalement celui de l’ouest, qui, en Islande,
parvînt à un riche développement littéraire. 11 est fort probable que la Suède
septentrionale et les pays à l’est de la Baltique appartenaient alors déjà par leurs
dialectes à la Norvège. Four fixer l’âge des dialectes et leurs rapports avec la
langue écrite, on a dans les divers monuments littéraires du moyen-âge des
matériaux assez riches, quoique fort épars et par suite difficiles à exploiter, et ne
permettant guère encore d’en tirer des résultats sûrs. On peut" cependant tracer,
dès les environs de l’an 1300, la présence évidente de dialectes provinciaux.

Outre la connaissance d’un facteur des plus importants dans la vie
intellectuelle du peuple, que donne toujours une division de nos patois, il résulte,
comme corollaires des recherches de M. L., que les Svear et les Götar ne sont
pas séparés au point de vue des dialectes, et que conséquemment ils le sont
tout aussi peu à celui de la race; et enfin, que si la Finlande et le Norrland
ont été peuplés par la race Scandinave à uiie époque plus récente que les autres
parties du Nord, ces régions doivent avoir reçu leurs colons de la Norvège.

STOCKHOLM, 18*0. KOXGL. BOKTlîYCKKRIKT.

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