Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Nr. 12. Om terrainlära. Af J. F. N. AROSENIUS
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OM TKRRAINLÄ11A.
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rätt förmår använda dessa materialier till en fattlig oeh lefvande
bild af hemlandets olika former, allt’ frän de bördiga fälten vid
Sundet, genom skogsbygden med dess sjöar, fall oeh forsar, ända
upp till–––––»det höie Fjeld
hvor en Finn skjöd en Reen med sin Reffel pâ Skie»
en bild, som endast snillet kan skänka oss, men — sann!
Sur la science du terrain.
Par M. le lieutenant-colonel J.-F.-N. Arosenius.
On a fait de vieille date des essais en vue de découvrir les lois
générales de la formation liypsométrique du terrain et celles relatives aux eaux
courantes, mais surtout après l’initiative de Buache, dont les vues ont ensuite
été principalement développées par des auteurs allemands. Sauf quelques
contradictions isolées de la part des géologues, ces vues prédominèrent
longtemps à titre presque exclusif; mais, dans les grands travaux cartographiques’
qui eurent lieu depuis la paix générale de 1815, on comprit peu à peu
l’impossibilité de conserver les procédés de Buache. Aucun autre système
ne vint cependant les remplacer. D’un côté, on se mit sans raison valable
à désespérer de la possibilité d’atteindre au but; de l’autre, la connaissance
des lois générales était peu nécessaire, aussi longtemps qu’il ne s’agissait
que de reproduire à une grande échelle et fragmentairement les formes de
la surface terrestre. Cependant, ce besoin est devenu toujours plus sensible
pour les réductions à une petite échelle ou quand il s’agit de donner la
description d’une région. Il faut ajouter à cela que quoiqu’il n’existe plus aucun
pays où les. idées de Buache soient appliquées à l’heure actuelle dans toute
leur conséquence, un oeil suffisamment exercé est encore à môme d’en
découvrir des traces dans quelques grands ouvrages cartographiques; on
rencontrera même des ouvrages de ce genre d’où les vues précitées ont été
bannies pendant plusieurs générations pour y reparaître dans ces dernières
années comme des spectres du passé.
M. Arosenius engage par suite les forces plus jeunes et plus
vigoureuses qui travaillent actuellement dans le même champ d’activité, à s’occuper
de l’étude de cette matière. Personne ne doute probablement que dans ce
cas, comme dans d’autres, la nature suit des lois positives et déterminées, et
que, si même l’on ne peut résoudre toutes les énigmes, il n’y ait pourtant
une foule de choses dont on ne soit à même de trouver la clef.
Le travail contient diverses données historiques et des renseignements
6ur les auteurs à étudier, ainsi que les objections principales que l’on peut
faire avec plus ou moins de raison contre le système Buache.
M. Arosenius ne donne pas ici un travail scientifique proprement dit,
mais il se contente d’indiquer, en se fondant sur sa longue expérience,
quelques-unes des difficultés qui seraient peut-être de nature à échapper à
l’attention. Il y a surtout lieu de signaler spécialement, selon lui, que même des
systèmes nouveaux s’écartant de celui de Buache, ne doivent pas toujours
être aveuglément suivis, et que, p. ex., même les divisions et les
classifications du grand Ritter ne sont pas applicables dans chaque pays.
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