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322 PROSABITAR FRÅN 1890-TALET
C’est aussi au milieu des silicates qu’a pris
naissance le fer.
La fonte de fer sent les gaz d’hydrocarbure
(FRÉMY et PELOUZE), et en dissolvant du fer dans un
acide le gaz hydrogène exhale des vapeurs
d’hydrocarbure (et même d’hydrogène sulfuré).
La présence constante du carbonate dans le fer
s’explique par là. Le charbon s’allume vers 240°, mais
il reste encore dans une fonte de fer qui a passé par
1,600°.*
La présence du soufre C H4 O et du phosphore
C H3 O dans la plupart des fontes ne reste plus
mystérieuse.
Passant par telle hydrocarbure aux radicaux
alcooliques, je remarquai aussitôt que le triméthylamine
(C H3)3 Az = 59 constituait la moitié numérique de
Fétain -118 = 2x59.
Et, de plus, que les deux matières possédaient ses
propriétés organoleptiques correspondantes : elles
sentaient la marée et l’ammoniaque.
Or, le nombre 118 ou le poids atomique de l’étain
constitue juste le poids moléculaire du
triéthylphos-phène = (C2H6)8P = 118.
Le phosphore = C H3 Ö est là. Si l’on verse de
l’acide chlorhydrique sur l’étain, on obtient un gaz
hydrogène qui sent l’ail = P. (FRÉMY et PELOUZE.)
Il y a donc lieu de supposer que l’étain puisse
être considéré comme un dérivé de C H3, soit de C2 H5.
Et, comme corollaire, que le phosphore peut être
formulé C H3.O = C H3.Az H, = 31.
* Charbon, graphite ou anthracite chauffés à la flamme
du chalumeau à gaz oxygène et hydrogène, on obtient un
charbon attiré par l’aimant et qui ressemble aux scories du
fer.
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