- Project Runeberg -  Influensan i Sverige 1889-1890 / II. Influensan i kliniskt hänseende, af F. W. Warfvinge /
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(1890) [MARC] Author: Klas Linroth, Curt Wallis, Frans Wilhelm Warfvinge
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douloureuse, mais å NV’inspection de la gorge, on n’a d’or¬
dinaire pas trouvé de pharyngite appréciable, maladie qui a
du reste été assez rare; on a, par contre, fréquemment con¬
staté aux arcades et au voile du palais, une rougeur par¬
ticulicre tirant au livide et parfois tachetée, qui se terminait
en un bord net vers le palais méme. Quand il existait une
tumé -pharyngite évidente, elle était parfois accompagnée de
tuméfactions des glandes lymphatiques du cou. T’otite mo¬
yenne s’est fréquemment présentée, soit catarrhale et sans
perforation du tympan, soit purulente et se terminant assez
frequemment par la carie du temporal, ce qui rendait la
trépanation nécessaire. Presque depuis le commencement
les malades ont été atteints en général d’une toux convulsive
avec crises pénibles survenant jour et nuit; dans ces cas,
Vexpectoration a été nulle ou insignifiante et s’est alors com¬
posce d’une mucosité grisåtre. Parfois les malades ont eu
une sensation d’oppression sur la poitrine, avec accompagne¬
ment, de temps å autre d’un sentiment d’angoisse penible,
quelques fois de crises d’étouffement. Cependant, å I’explora¬
tion des poumons chez un malade souffrant d’influenza pure,
non compliquée, on n’a, d’ordinaire, rien constaté d’anormal,
sauf tout au plus quelques ronchus sonores tpars dans les
poumons, trahissant la nature essentiellemént nerveuse de ce
phénomene. Ce n’est que plus tard, et cela assez frequem¬
ment, qu’il est survenu une bronchite qui parfois a etc de
nature capillaire. — Il y a lieu, par contre, d’attacher une tres
grande importance å la broncho-pneumonmie qui accompagne
Finfluenza. Cette affection s’est pråsentée dans un trös
grand nombre de cas, et a tres fortement contribuc å aug¬
menter le chiffre de la mortalité. Sur 206 cas d’influenza,
généralement graves, il est vrai, qui ont été soignés å Sabbats¬
berg, il n’y a pas eu moins de 77 broncho-pneumonies, dont
24 avec issue fatale. La broncho-pneumonie s8’est en genéral
rattachée d’une facon directe, soit å la premitre phase
aigie de Vinfluenza, soit, ce qui a été plus commun, å une
phase postérieure; certaines fois elle est survenue å une
rechute longtemps apres V’entrée en convalescence. Elle a
souvent, il est vrai, été précédée de bronchite, mais il y a
eu des cas assez nombreux ou elle g’est présentée, sans
la moindre apparition préalable de cette aftection, comme
la suite immédiate de VF’influenza. Il a été impossible de
tracer, entre cette pneumonie et la bronchite capillaire, la
connexion dans laquelle on voit d’ordinaire une broncho¬
pneumonie. Cette pneumonie s’est frequemment présentée
insidieusement, ou aussi elle s’est fait précéder de frisson

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