- Project Runeberg -  Teknisk Tidskrift / 1930. Elektroteknik /
138

(1871-1962)
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-138

teknisk tidskrift

1 febr. 1930

presque 40 millions de mots; la même Compagnie a
installé en Italie un réseau très étendu entre les villes
principales, pour servir les communications étrangères
par câble, et une certaine classe de télégrammes à
grande vitesse à l’interieur, qu’on nomme éclairs et
qu’on délivre dans l’éspace de 15’ dès la réception aux
bureaux.

L’administration téléphonique de l’État a conservé
dans son domaine les lignes interurbaines, dont la
longueur dépasse 54 mille km. et par lesquelles ont
été échangées pendant l’année 1928—29 4 423 000
conversations à l’intérieur, et 794 000 avec l’étranger.

Le service urbain au contraire est confié à cinq
Sociétés qui en ont reçu en 1925 la concession et qui
servent 254 000 abonnés, dont les 2/3 par des usines
et des appareils automatiques. Le nombre des
conversations échangées pendant l’année dernière a été
de 20 millions; en vérité cette chiffre est
extrêmement basse en comparaison de celles qui sont atteintes
dans les pays téléphoniquement plus progressés.
comme la Suède et la Norvège, où la densité des
appareils rapportée à la population est dix fois plus
grande. Maintenant le service téléphonique est en
cours de développement, et l’État en prend soin par
la construction d’un réseau de câbles souterrains
qui aura la longeur de 2 500 km. et coûtera peu moins
d’un milliard. Presque la moitié de l’oeuvre a été
déjà accomplie par une Compagnie internationale
(SIRTI), dont font partie les deux Sociétés Italiennes
fabriquant les câbles (Pirelli & Tedeschi) et les deux
plus grandes Sociétés fabriquant les appaieils
d’amplification à l’étranger (Siemens & Western).

D’une façon analogue l’État a gardé l’exploitation
de la grande Station radiotélégraphique de San Paolo
à Rome pour les communications à l’intérieur et avec
les Colonies- et plusieures petites Stations côtières
pour les communications avec les îles et les navires;
mais il a donné la concession des deux grandes
Stations de Torrenova près de Rome, et de Milan à la
Société ltaloradio avec les autres stations secondaires
de Gènes, Trieste et Naples pour les communications
internationales. De sa part la Société Italienne
Radio-marittima a la surveillance du service
radiotélégraphique entre les navires. Ceux-ci ont échangé
pendant l’année 1927—28 188 000 télégrammes avec deux
millions et demi de mots: l’Italoradio a transmis dans
le même temps 7 660 000 mots en Europe et 3 710 000
hors d’Europe.

Aussi le service de radiodiffusion a été confié à une
Société privée, EIAR, qui dispose à présent d’une
Station principale à Rome (Santa Palomba) de la
puissance de 50 kilowatt et de plusieures stations
moins importantes, et qui est placée sous la
surveillance d’un Comité supérieur, nommé par le
Gouvernement. Le nombre d’abonnés est à peu prés 100 000
très restreint en relation à la population, mais on
aperçoit les symptômes d’un accroissement
remarquable, d’autant plus que la lois 13 juin 1928 a
profondément modifié les droits de la propriété
intellectuelle à bénéfice des radioamateurs, en leur assurant,
par la radiodiffusion, la libre audition de presque
toutes les oeuvres musicales et de tous les
programmes artistiques, executés dans les grands théâtres et
dans les salles de concert. Pour assurer la diffusion de
ces programmes dans les colonies plus éloignées on a
constitué à Rome une seconde station à ondes courtes

d’après le système Marconi qui sera bientôt ouverte
au service.

Après avoir ainsi très rapidement envisagé les
conditions actuelles de nos services et de notre
industrie électrique, on peut bien se demander quel est
leur programme de développement futur; la réponse
doit évidemment se borner à l’avenir prochain mais
peut être donnée avec beaucoup de confiance.

Les Sociétés électriques jouissent d’une position
fleurissante avec l’appui des Banques italiennes plus
puissantes, et ont gagné la consideration de plusieurs
instituts américains, disposés à coopérer à leur
programme d’expansion. Leur groupement par régions
a permis concentrer dans les mains d’un petit
nombre d’entre elles les grandes ressources d’une
organisation technique et financière parfaite, d’en
coordonner les projets et d’en accélérer les travaux,
de façon à satisfaire toute demande d’énergie, et tout
besoin de la grande et de la petite industrie. Les
hommes préposés à ces organisations ne sont pas
seulement des administrateurs habiles, mais aussi des
techniciens savants qui ont bien compris l’importance
d’une liaison très étroite entre la science et l’industrie,
et ont consacré des moyens respectables aux
labora-toirs de recherches, et à la dotation des écoles
supérieures. Les élèves plus distingués reçovient de
l’administration centrale, des académies scientifiques
et des fondations privées, les subventions nécessaires
pour accomplir leurs études, et se perfectionner à
l’étranger. L’État a concentré dans le Conseil
national des recherches la haute surveillance et
direction de tout mouvement scientifique. La littérature
technique s’est enrichie de journaux et de revues, qui
se rangent parmi les publications plus complètes et
répandues. L’Association Électrotechnique et l’Union
Nationale des Industries Électriques tiennent
périodiquement des Congrès, qui ont gagné la considération
de tous les Électriciens italiens, et de nombreux et
bienveillants étrangers. Le Comité Électrotechnique
National à été récemment réorganisé par les deux
corporations susdites sous les auspices du Conseil
national des recherches, et enverra à Stockholm une
Délégation nombreuse dans le but de collaborer
à tous les travaux de normalisation
internationale. Même en abstrayant de l’importance
spéciale, que l’uniformité des régies de construction a
pour toute industrie, tous les savants et les techniciens
en Italie sont bien persuadés de la nécessité du
travail collectif pour le progrès, en discutant
sérieusement les questions qui se présentent tous les jours
en résolvant les nouveaux problèmes à fur et è
mesure qu’on les rencontre, et en perfectionnant les
outils de la production qu’on a dans les mains.

Les siècles écoulés nous ont donné les triomphes
plus superbes de l’art et de la pensée, qui sont
consacrés dans l’histoire, et constituent une partie
précieuse de notre patrimoine intellectuel, auquel
toutes les nations ont contribué et dont nulle a le
monopole. L’époque actuelle est caractérisée par
les conquêtes de l’électricité, auxquelles Volta et
Ampère, Oersted et Faraday, Hertz et Ferraris
ont ouvert le chemin par leurs découvertes admirables,
tandis que Maxwell et Heaviside, Gauss et Weber,
et dizaines d’autres théoriciens clairvoyants l’ont
débrouillé des aspérités plus affreuses, et ont
labouré le terrain pour les moissonneurs plus heu-

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