Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 6. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie
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BULLETIN BBS SÉANCES BB LA SOCIÉTÉ B*ANTHROPOLOGIE. 3
M. Bbtzius donne un exposé des maisons sans cheminées (röJfpörien)
que Ton rencontre encore dans certaines parties de la Finlande, et d’antres
constructions d’nn genre analogue, la chambre aux bains de vapeur, le
.séchoir (pour grains) et la hâta ou tente. Cette dernière, qui parait avoir
été l’habitation primitive des Finnois, se voit encore dans les parties
septentrionales de la Finlande comme un vestige curieux de temps depuis
longtemps écoulés.
M. Stolpe présente un choix des riches trouvailles d’antiquités faites
cette année à Björkö. Elles comprennent, — outre un trésor d’argent composé
de 108 monnaies coufiques tant entières que brisées, d’une monnaie byzantine
(Constantin X et Romain H, 948 à 959) et de plusieurs fragments de
bracelets et de barres-monnaie etc, — une foule de parures, d’ustensiles,
d’outils et d’autres objets, qui contribuent à un haut degré à jeter un
nouveau jour sur les coutumes domestiques, la vie et l’industrie de la
période des vikings. (Voir le Compte-rendu du Congrès de Stockholm, pp.
•619—640).
Séance du 15 Novembre 1873.
M. Sanbahl fait un exposé de »l’usage de l’opium dans divers pays»;
il prouve, par plusieurs calculs statistiques sur la production et la
consommation de cette matière, qu’il règne des idées très-incorrectes à ces deux
égards, et que l’on rencontre chez les auteurs et dans les descriptions
de voyages des données fourvoyantes sur l’étendue et l’importance
des effets délétères de l’opium. Ainsi, M. Sanbahl montre qu’au lieu
des 400 à 700 millions d’Asiatiques généralement indiqués comme se
livrant à la consommation de ce narcotique, les chiffres formidables donnés
plus haut se réduisent à quelques millions tout au plus. 11 décrit ensuite
la manière dont on fume l’opium, montre des pipes à opium chinoises et
les autres appareils qui les accompagnent, ainsi qu’un tableau peint par
un artiste chinois, représentant une salle de fumeurs d’opium a Canton.
M. Montelius communique des matériaux pour servir & résoudre
la question de la division de l’âge de la pierre Scandinave. Il signale
que, comme une grande partie des antiquités appartenant à cet âge sont
très-nombreuses chez , nous, mais, par contre, inconnues ou du moins
très-rares dans le reste de l’Europe, ces types doivent s’ôtre développés dans
le Nord. Par suite, on doit pouvoir indiquer, pendant l’âge de la.
pierre, une époque où ces types n’existent pas encore, une époque où
ils se développent successivement, et une époque où ils sont généralement
en usage. M. Montelius essaye de démontrer cela spécialement à l’égard
des haches en silex, en présentant une série d’exemplaires formant le
passage des formes les plus anciennes et les plus simples aux plus jeunes et
aux plus développées. (Voir le Mémoire N:o 3 de ce Tome, et le
Compterendu du Congrès de Stockholm, pp. 238—251).
M. Broberg communique »quelques matériaux tirés de notre médecine
populaire, pour servir à la connaissance de notre civilisation primitive».
H cite plusieurs des pratiques superstitieuses dont l’art médical de nos
populations 6e compose encore en grande partie, et qtti trahissent une
adoration primitive du feu. Il prouve que Thor était l’objet de ce culte,
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