Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 16. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie. — Aperçu rétrospectif des travaux de la Société d’Anthropologie de Stockholm pendant les années 1873—1877
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Bd. I. N:r 16.
S&anoe du 9 Décembre 1876.
L’assemblée procède à la nomination du bnrean de la Société pour
l’exereice de 1877. Sont élus: président, M. H. H ildebrand;
vice-président, M. Wærn; secrétaires, MM. Montelius et Stolpk; trésorier, M.
Törnblom, et membres dn comité de rédaction, MM. Key, Dahlqren et
H. Hildebrand.
M. Hofberq rend compte dn voyage fait l’été dernier par lui, en
qualité de boursier de l’Académie royale d’archéologie, dans la province de
Hallande (côtes SO. de la Suède), où il a exploré les districts de Hök
et de Tönnersjö au point de vue de la topographie archéologique. Dans
l’aperçu qu’il communique sur l’extension des monuments fixes des parties
explorées de la Hallande méridionale, M. Hofberg signale le manque presque
total d’antiquités qui distingue les paroisses d’ôstra Karup et de
Skummes-löf, en comparaison de la quantité relativement considérable que l’on en
trouve dans la paroisse de Hasslöf, située à l’est de Karup, où, au pied
du Hallandsås (chaîne de collines séparant la Hallande de la Scanie), sur
les terres du domaine de Dômmestorp, sont situés les champs sépulcraux
de l’âge du bronze explorés, à la demande de M. von Möller, dans les
années 1868 et 1869 aveo un soin tout spécial par l’archéologue danois
V. Boye, et décrits en détail par lui dans la Revue de 1869 de la
Société archéologique de Hallande. A la même époque que les tumulus de
Dômmestorp paraissent devoir être rapportés, par suite de la ressemblance
extérieure, les 7 grands tumulus qui s’élèvent sur la bruyère de Vftrestorp,
à la limite des paroisses de Voxtorp et de Renneslöf. L’orateur mentionne
ensuite les tumulus et les pierres levées ( ) de Hof dans la pa-
roisse d’Ysby (les plus belles de cette paroisse), ainsi que, dans celles de
Laholm, Tjftrby et Veinge, spécialement les »géants de pierre» (15 pierres
levées placées sur une seule ligne) sur la haute colline de gravier d’Orelid,
dans la paroisse de Tjârby. Aucune de ces antiquités n’est située à plus
de 1,5 mille de Suède (16 kilomètres) de la mer, d’où l’auteur tire la
conclusion que tout le reste de la Hallande orientale était inhabité à
l’époque d’où datent les antiquités en question. Au nord de la rivière de
Gennevad (Oennevadsà), dans les paroisses d’Eldsberga et de Tönnersjö, la
plupart des antiquités se rencontrent sur le plateau qui s’étend depuis cette
rivière vers le NE. par devant l’église de Tönnersjö. Dans la paroisse de
Trönninge, les antiquités se trouvaient réunies sur un petit champ de sable
mouvant dans les pâtures de P&arp, au bord de la mer. M. Hofberg
constata, dans la paroisse de Snöstorp, sur" les hauteurs séparant la rivière
de la Laga (Lagan) de celle de Fyllinge (.), outre des tumulus
etudes »enceintes pavées» (stensättningar), une espèce de »taches brûlées»
(brandfläckar); toutefois elles ne doivent pas être confondues avec les
»Brand-pletter» ou taches brûlées connues par les explorations de M. le préfet
(amtmand) Vedel dans l’île danoise de Bornholm, et qui appartiennent au
premier âge du fer, tandis que, suivant l’orateur, les taches hallandaises
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