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(1873-1877) [MARC]
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - N:r 16. Bulletin des Séances de la Société d'Anthropologie. — Aperçu rétrospectif des travaux de la Société d’Anthropologie de Stockholm pendant les années 1873—1877

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BULLETIN DE8 SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ D’ANTHROPOLOGIE. 11

ehanps fertiles avee une forte abondance d’eau. En général, ils
contiennent des armes en pierre ainsi que des tessons de vases en terre cuite.

Les cryptes ou édifices de grottes se rencontrent au voisinage des
précédents, mais ont été construites dan9 les excavations naturelles du rocher à
pic, à une hauteur comportant souvent jusqu’à 700 pieds au-dessus du fond
de la gorge. Elles sont généralement fermées par un mur condamnant
l’ouverture de la grotte et ne laissant qu’une étroite entrée ou de petites
ouvertures en forme de fenêtres; ailleurs elles sont masquées par des murs
circulaires ressemblant à des tours.

Les habitations de la troisième catégorie, ou les édifices de crevasses,
se voient encore plus haut. Ces demeures sont construites dans les
crevasses horizontales formées par la désagrégation des couches schisteuses
plus meubles, et sont protégées en dessus par les couches de grès plus dures
et surplombantes. Le plus souvent elles sont de forme rectangulaire et
divisées en plusieurs chambres par des parois transversales. Les murailles
s’élèvent généralement jusqu’au toit naturel formé par la roche
surplombante, et souvent il n’existe pas de passage d’une chambre à l’autre, l’unique
moyen de communication étant de franchir les murailles. Parfois, cependant,
des galeries couvertes conduisent d’un édifice à l’autre, mais ces galeries
sont juste assez larges pour qu’un homme y puisse ramper avec difficulté.
Les parois donnant sur la vallée sont d’ordinaire percées d’ouvertures en
forme de fenêtres. Les murs sont construits de blocs de grès tendre,
facile à tailler, joints et revêtus en partie d’un mortier ressemblant à du
ciment, et, comme le montrent des traces évidentes, appliqué et étendu
avec les mains. L’épaisseur est de 1 à 1,5 pied. En relation évidente
avec ces édifices se trouvent les tours souvent rondes construites sur la
corniche même des parois de rocher et ordinairement entourées d’un mur
circulaire ouvert du côté du précipice.

M. Holmes considère que tous ces édifices d’accès difficile sont
contemporains des ruines situées au fond des canons, et qu’ils ont servi en
temps de guerre ou de danger de retraites aux habitants des premières.
L’inaccessibilité de ces asiles à l’ennemi resort parfaitement du fait que,
pour y pénétrer, on est’forcé de gravir les rochers à pic à l’aide
d’enfoncements creusés dans la pierre pour les mains et les pieds, ou aussi de se
servir d’échelles de cordes.

Parmi les antiquités trouvées dans les ruines des trois catégories, on
rencontre des pointes de flèche, etc., en obsidienne, en jaspe et en silex,
des anneaux et des pendants d’oreilles en schiste poli, des ornements en
coquillages (de VOlivella gracilis, des côtes du Pacifique), des appareils très
simples pour la trituration des grains, des semences de maïs, des fragments
de nattes de roseaux, et une foule de poteries, entières ou brisées, qui
n’étaient pas fabriquées au tour, mais par la réunion de minces barres ou de
fragments d’argile roulés. Elles se distinguent souvent par une ornementation
élégante.

Aucune trace d’armes en métal, mais assez souvent sur les rochers
un espèce de sculptures glyphiques représentant des hommes, des animaux,
etc., ainsi que des peintures en argile (ocre) rouge et blanche.

M. Holmes croit devoir attribuer un âge très lointain à ces antiquités.

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