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(1882)
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 7-8 - Resumé des séances (Octobre-Décembre 1882)

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KESUMÉ DES 8ÉANCES.

La plupart des antiquités britanniques sont des types caractéristiques pour ces
pays, et doivent par suite être considérées comme étant de fabrication indigène.
Un fait remarquable, c’est que jusqu’ici l’on n’a pas trouvé en Angleterre
d’antiquités scandinaves de 1’áge du bronze, ce qui semblerait indiquer que
les relations entré 1’Angleterre et la Scandinavie ont été à peu près nulles
à cette période. Cette circonstance est d’autant plus å noter, que ces
relations devinrent des plus vives quelques siècles apres le commencement de
notre ère, surtout å 1’époque des expeditions des Vikings. En
Scandinavie, de même, les preuves de relations de ce genre pendant 1’áge du
bronze sont extrêmement rares. Une preuve de 1’espèce, parfaitement
authentique, est une parure en or de type irlandais trouvée au
commencement de ce siècle dans 1’ile danoise de Selande. On rencontre, il est vrai,
des types d’antiquités communs å YAngleterre et à la Scandinavie; mais, comme
on les retrouve aussi sur le continent, ils ne peuvent, à plus proche examen,
être cités comme preuves de relations quelconques entré 1’Angleterre
et le Nord scandinave. Les choses changèrent complètement quand la
Grande-Bretagne commenca à se peupler de races apparentées aux
nations scandinaves. On possède, de la période anglo-saxonne, des
souvenirs archéologiques importants, offrant des points de contaet nombreux
avec les trouvailles de la même époque dans la Scandinavie et 1’Allemagne
du Nord. L’art ornemental développé en Grande-Bretagne pendant cette
époque, et que Ton rencontre sur des parures et autres objets ou dans les
miniatures des manuserits, offre un intérêt tout special aux habitants du
Nord scandinave, en ce que, comme Fa démontré M. le Dr Sophus Muller,
cet art a exercé une influence considérable sur 1’art scandinave de 1’époque
des Vikings. L’importance de ce fait ressort avec une évidence encore
plus grande, si Ton considère que M. le professeur Sophus Bugge a essayé
simultanément de tracer une action tres forte de 1’Irlande sur la mythologie
scandinave, et que M. le professeur Johan Steenstrup a fourni la preuve
d’une influence scandinave sur le droit anglais. Parmi les monuments
mégalithiques, M. Montelius mentionne le cirque bien connu de Stonehenge,
dans lequel il faut probablement voir un temple préhistorique élevé à la
di-vinité du soleil. Il mentionne ensuite les sépultures à toits avec pierres
surplombantes, que Ton rencontre en Irlande et dans 1’Écosse du nord.
L’une d’elles, »Maeshowe», dans les Orcades, offre une particularité
remarquable dans le fait qu’elle a été pillée par des »chercheurs de trésors»
scandinaves, qui ont laissé la trace de leur présence dans diverses inscriptions
runiques sur les parois.

M. H. Hildebrand donne une conférence »Sur 1’image et sur
1’orne-ment dans les types de eulture les plus anciens».

Au point de vue de la théorie, on est disposé à admettre que Thomme
employa d’abord les formes les plus simples; il était possible de produire
avec un roseau des empreintes circulaires, ou encore de tracer une espèce
d’ornements circulaires, p. ex. par le moyen d’un cordon entourant le col
d’un vase qui n’était pas encore sec. Le premier qui ait traité plus à fond
la question de 1’origine de Tornement, est 1’architecte allemand Semper dans
son ouvrage: »Der Stil». M. Hildebrand signale que Ton rencontre déjà
chez les plus anciens produits de 1’mdustrie égyptienne une ornementation
multiple, richement développée, d’autant plus étonnante que la civilisation
primitive de 1’Egypte ne peut être rapportée à des prémisses quelconques.

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