Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 7-8 - Resumé des séances (Octobre-Décembre 1882)
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XII
RESUMÉ DES 8ÉANCES.
ström, et reproduite depuis lors sur toutes les cartes, est fautive en ce
que Gotland y a été placée à 16,000 pieds (4,750 mètres) trop loin du
continent suédois.
Séance du 17 novembre 1882.
President: M. Ang. Fries.
Le President ipontre divers objets ethnographiques donnés à la Société
par M. le consul W. Kopsen aux lies Fidji.
Ils se eomposent de trois idoles en pierre, de la Nouvelle-Bretagne, d’un
chapelet ou lacs de coquillages de 1’espèce employée comme monnaie dans
cette ile ainsi que dans la Nouvelle-Irlande, coquillages dont »100 brasses
constituent le prix d’une femme», et enfin d’une hache en pierre des Hes
Fidji.
Le President exhibe ensuite un certain nombre de photographies des
lies Havalennes, et communique quelques renseignements statistiques et
géographiques sur ces iles comme aussi sur les Hes Fidji.
En dernier lieu, M. Fries fait voir quelques assegaies, present du
roi zoulou Getewayo å M. le capitaine suédois au long cours Brolin.
M. le baron G. de Geer communique »Quelques renseignements sur la
géographie du Spitsberg».
L’orateur a entrepris, 1’été dernier, avec M. le Dr. A.-G. Nathorst, une
expedition au Spitzberg, ayant toutefois pour mission spéciale de résoudre
certaines données géologiques déterminées, d’ou il suit qu’il n’a pas été
pos-sible de se livrer à des excursions plus exclusivement géographiques. Il a
néanmoins été fait diverses observations de nature à jeter une certaine
lu-mière sur la géographie générale de cette terre lointaine, et c’est de ces
observations que 1’orateur entretient Tassemblée.
M. de Geer montre d’abord deux cartes, dressées sur les travaux
d’expéditions précédentes, et améliorées d’apres les observations faites
pen-dant 1’été. L’une montre la forme des fjords et des vallées du Spitsberg
méridional, ainsi que 1’extension probable de la glace continentale dans cette
region polaire, la seconde indique lès profondeurs des mers entourant le
Spitzberg et la Scandinavie.
L’orateur signale que ces deux pays förment, avec T ile intermédiaire de
Beeren-Eiland, les fragments, au-dessus de la mer, d’un plateau continu,
relativement uni, limité par les grandes profondeurs océaniennes situées
immédiatement à 1’ouest.
M. de Geer rend ensuite spécialement compte de la grandeur et de la
forme du Spitzberg, ainsi que de la corrélation existant entré la structure
géologique de ce pays et ses caractères topographiques.
Le fait géographique le plus intéressant est le grand nombre de fjords
et de vallées offrant entré eux la relation la plus intime. M. de Geer
décrit spécialement plusieurs de ces érosions ou de ces coupures
gigan-tesques du haut-plateau spitzbergien, et aborde en même temps le mode
de leur formation.
L’orateur démontre qu’elles ne sont presque jamais dues à des
efton-drements aussi peu qu’à des »failles» de 1’écorce terrestre. Il donne les
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