Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Häfte 7-8 - Resumé des séances (Octobre-Décembre 1882)
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XVI
RESUMÉ DES SÉANCES.
non^ait que la Dijmphna avait réussi à pénétrer par la porte de Kära
dans la mer du même nom, et que le 17 septembre elle se trouvait en
marche vers Fest dans le chenal libre qui longe la cöte, quand on apercut
deux navires arrêtés dans la glace. Ceux-ci ayant tiré des coups de canon,
M. Hovgaard crut qu’ils étaient en détresse et demandaient du secours; il
quitta donc le chenal libre et pénétra dans la glace. Cette dernière se mit
toutefois en mouvement pendant la nuit suivante, et la Dijmphna se vit
aussi enfermée à son tour. A la fin de son rapport, M. Hovgaard exprime
1’opmion qu’il lui aurait indubitablement été possible de continuer sa
marche sur Port Dickson, s’il n’avait pas cru de son devoir de s’assurer de
1’état des navires d’ou étaient partis les coups de canon. Ces navires
étaient la Louise et le Varna. Aussitöt que le premier eut réussi à se
dégager, son chef, M. le capitaine Dallmann, mit le cap sur 1’Europe,
em-portant avec lui le rapport de M. Hovgaard, dans lequel cet officier émet
1’espoir d’une prompte délivrance. Il a été répandu depuis lors, par des
journaux russes, des télégrammes tres inquiétants pour les personnes
n’ay-ant qu’une connaissance minime ou nulle de la condition générale des glaces
dans la Mer de Kära. Suivant ces télégrammes, des Samoyèdes auraient
vu la Dijmphna enfermée dans les glaces, d’autres encore les débris
d’un navire que Ton supposait être la Dijmpha. M. Nordenskiöld a
toutefois recu, par Tintermédiaire du Ministère suédois des affaires étrangères,
la nouvelle que le premier télégramme se rapportait à la situation de ce
vapeur le 2 septembre, par conséquent 20 jours avant 1’époque de laquelle
on possède des lettres de 1’expédition, et le second aux débris d’un
ba-leinier ordinaire. Ainsi, depuis le jour ou la Louise a quitté la
Dijmphna et le Varna, on ne possède aucune nouvelle directe ni indirecté de
1’expédition.
Mais il n’existe néanmoins pas le moindre motif de se livrer à des
pré-visions sinistres. L’orateur déclare qu’il y a lieu tout au contraire d’espérer
avec une pleine confiance que les deux navires seront parvenus à Port
Dickson, à 1’embouchure du Jéniséi. Il n’est en effet guère à présumer que
1’étroite bände de glace flottante qui les séparait du chenal ouvert bordant
la cöte ait continué à les tenir enfermés. Il est probable que les deux
navires auront pu se dégager apres le départ de la Louise, et poursuivre
leur route jusqu’à Port Dickson, la Dijmphna peut-être même jusqu’au port
des Actinies (Aktiniahamn), sur 1’Ile de Taimur. Si l’un des navires avait
été brisé au voisinage de 1’endroit ou ils se trouvaient au départ du rapport,
Féquipage aurait assurément pu gagner la cöte et serait parvenu dans la
region de la Petschora, d’ou Ton aurait recu depuis longtemps la nouvelle
du sinistre. Au contraire, la nouvelle de Theureuse arrivée des deux
navires à Port Dickson, ne pourrait, même dans le cas ou les expeditions
en-verraient un message direct à la localité habitée la plus rapprochée,
Golt-schicha, et de là par exprès, avec toute la célérité possible dans ces
regions, à Jéniséisk, pas parvenir à Stockholm avant le milièu de janvier.
Le Secrétaire, M. Dahlgren, montre deux cartes données à la Société,
savoir une »Carte de 1’Europe du Nord 12,000 ans avant 1’époqueactuelle»,
par M. E. Hansen-Blangsted, representant la répartition probable des terres et
des mers à cette période, ainsi qu’une carte de la partie septentrionale de
Formosa, dressée, pendant un séjour de quatre ans dans cette ile, par M. J.-W. Pa-
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