- Project Runeberg -  Ymer / Årgång 4 (1884) /
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(1882)
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été mis on relation avec les éruptions de l’été dernier dans le détroit de
la Sonde. Immédiatement après ces grandes commotions volcaniques, le
soléil et la lune se montrèrent colorés au Japon et dans l’Inde, mais ce
ne fut que vers la fin de novembre que la lueur rouge devint l’objet de
l’attention générale. Le point de la Suède où elle paraît avoir été
observée le plus tôt, est Varberg (Halland, Suède de l’OSO), où l’on
apercevait déjà le 27 novembre une lueur si intense, que l’on crut à
l’in-oendie d’un navire dans le Kattégat. On a calculé la hauteur de la couche
d’air qui constitue le siège du phénomène par 1’observation du temps qui
sépare son apparition du coucher du soleil, et quoique l’on soit arrivé à des
résultats différents, — à Magdebourg 50 minutes ou 93 kilomètres, dans
d’autres localités 18 à 20 minutes, — on n’en a pas moins
régulièrement constaté que cette hauteur est très considérable. Pour ce qui
concerne l’explication du phénomène, on crut d’abord que c’était la lueur cré-.
pusculaire ordinaire, rendue plus intense par des circonstances spéciales ;
d’autres ont essayé de l’expliquer par la présence d’aiguilles de glace à
une hauteur atmosphérique considérable, mais, en ce cas, le phénomène
devrait aussi être accompagné des halos ou cercles qui se présentent dans
les régions arctiques sous l’empire de conditions analogues. On a dit
aussi que le phénomène dépendait de l’électricité de l’air. Il serait en ce
cas apparenté avec l’aurore boréale, et doué d’une lumière propre, non
réfléchie, ce qui n’est pas compatible avec le fait que, dans les
expériences effectuées avec l’appareil polarisateur, la lueur se montra partout
fortement polarisée, sauf dans une petite région située précisément au point où
le soleil s’est couché, ou à celui où il se lèvera, Presque tous les savants
s’accordent actuellement par cette raison à expliquer le phénomène par la
présence de particules ténues de poussière dans les régions atmosphériques
supérieures. Quant à la question de savoir comment cette poussière est
arrivée là, on peut l’expliquer de deux manières: On considéra d’abortl,
notamment, qu’elle provenait des quantités immenses de cendres volcaniques
dues à l’éruption bien connue qui a eu lieu dans le détroit de la Sonde.
Or, si c’eût été le cas, on aurait dù voir cette lueur dans sa forme
nettement caractérisée moins de deux mois après ledit événement; en outre,
l’attraction de la *terre aurait dù faire tomber cette poussière depuis
longtemps. L’orateur est par conséquent d’avis que la poussière en question
provient d’un nuage de poussière cosmique, admission en faveur de laquelle
militent plusieurs circonstances, cfille entre autres que la première
apparition du phénomène coïncide avec l’époque où la terre a croisé l’orbite de
la comète de Biela. On croit, comme on le sait, que cette comète est en
voie de se dissoudre, et que c’est à elle qu’il» faut attribuer les chutes
d’étoiles (étoiles filantes) dites de novembre. Pour une origine cosmique semblable
milite aussi la nature do la poussière recueillie cas dernières semaines dans
la neige, lino poussière pareille, prise à Ladugårdsgärdet (partie du parc
royal située à l’KNL de la capitale, et composée principalement d’une plaine
légèrement ondulée, sans arbres), par M. le lieutenant-colonel de Klercker, a
fourni à l’analyse du cobalt et montré qu’elle contenait probablement aussi
du nickel,* matières rares à la surface terrestre, mais formant presque toujours
«les parties constituantes des météorites. L’analyse de poussières aériennes
tombées de la sorte ne peut toutefois être décisive, à moins qu’on ne les
recueille dans des localités au voisinage desquelles des cheminées de fabri-

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