Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - 1:a Häft. - Er der foregået nye invandringer i Norden? Forsög på en anthropologisk besvarelse. Af C. O. E. Arbo - Résumé. Y a-t-il en des immigrations successives dans le péninsule Scandinave?
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en Norvège qu’en Suède autour de deux maxima de fréquence l’un de 168,
l’autre de 170 c/m, ce qui indique indubitablement la présence de deux types
de population de taille différente qui n’ont pas réussi à se fusionner malgré
des milliers d’années de coëxistence (Pl. 2).
Par des mensurations céphalométriques effectuées sur 20 000 hommes, on
reconnaît encore que les territoires de la côte et l’embouchure extérieure des
fjords sont dans une grande partie de la Norvège habités par une population
où prédomine la brachycéphalie (quoique cette brachycéphalie soit en somme peu
prononcée), tandis que dans le fond des fjords et dans l’intérieur, c’est une
population dolichocéphale qui l’emporte (Pl. 3).
On trouve également que les longueurs des crânes aussi bien que leurs
largeurs se groupent aussi autour de deux maxima de fréquence, un de 190 et
un de 195, auxquels il faut ajouter le long de la côte un maximum de 184
pour les longueurs, de 150 et 155 pour les largeurs. Ceci indique aussi l’existence
de deux types ethniques différents. Le conférencier est d’avis que ces faits ne
peuvent pas s’expliquer par l’influence des facteurs naturels ou du milieu, mais
qu’ils doivent être imputables à l’existence de deux types ethniques qui ne
peuvent guère avoir été contemporains. On rencontre en outre ça et là dans
une grande partie du pays des foyers de dolichocéphalisme plus marqué, dont
on constate l’existence dans les vallées peuplées récemment (où les antiquités
sont exclusivement du dernier âge du fer et où, d’après le professeur O. RYGH,
le nom des propriétés est de date plus moderne). Ces vallées étaient donc sans
habitants au moment de l’immigration du peuple du second âge du fer – c. a. d.
du peuple des vikings; c’est pourquoi, le type s’y est conservé avec moins de
mélange.
Ces centres se distinguent parfois des districts environnants soit par des
conditions physiques un peu différentes (taille plus élevée, aptitude plus grande
au service militaire, et parfois aussi plus grande blondeur), soit au point de vue
ethique et ethnopsychologique.
Ce type ethnique dolichocéphale ressemble tout-à-fait au type des
reihengräber allemands; et d’autre part le conférencier rapporte le peuple du premier
âge du fer (paléosidérique) au type allemand des hügelgräber (d’après ECKER).
Tous les indices semblent en tout cas nous renvoyer au grand centre primitif
commun pour tous les Germains.
Il admet, d’accord avec les allemands, que la population néo-sidérique est
celle qui a apporté avec elle la croyance au Walhalla, et que cette religion
belliqueuse, ainsi que les aptitudes dominatrices marquées de cette nation, et
son talent de gouvernement, son besoin d’action, son énergie et sa bravure
lui assurèrent facilement, mais non sans luttes violentes avec les anciens habitants,
la suprématie sur ces derniers, qu’ils entrainèrent à leur suite dans les
expéditions des vikings; mais comme nous le savons, ils se montrèrent aussi zélés
colonisateurs et pionniers paisibles dans nos vallées.
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