Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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Dans mon étude, publiée en 1872, sur La Ramification des Phanérogames[1], j’ai
décrit le premier les phases primordiales du développement des étamines et des ovu-
les, en parcourant pas å pas, avec figures å l’appui (voir les pi. IX, X et XI), le déve-
loppement des étamines et des ovules de VEuphorbia et en y rattachant les phases de
développement de quelques autres ovules {Chrysosplenium, Myogalum, Scrophularia,
Ranunculus et Zanichellid). Je notai qu’il existait un parallelisme complet dans le pre-
mier développement des deux organes, mais sans approfondir alors ce sujet; je vis qu’il
y avait lå une question importante qui demandait å étre étudiée avec un soin parti-
culier. En 1873 parut mon mémoire Ueber Pollen bildende Phyllome und Kau-
lome, et au cours des années suivantes j’examinai le développement de l’ovule d’en-
viron 125 espéces d’Angiospermes: les resultats de mes observations furent consignés
dans le mémoire intitulé De l’ovule (1878). Je démontrais ici, — comme dans une
petite etude publiée en 1874, — que le nucelle est homologue d’un sac pollinique, et
je m’exprimais ainsi (p. 211): »L’anthére des Angiospermes est au nucelle comme le micro-
sporange est au macrosporange. Dans les deux cas, il se forme de la méme maniére un
certain nombre de cellules-filles sous-épidermiques du premier ordre, qu’on peut con-
sidérer comme homologues et qui deviennent toutes »potentialiter« les cellules-méres
primordiales de cellules sexuées. Dans l’anthére comme dans le microsporange, toutes
se développent; dans le nucelle comme dans le macrosporange, une seule se différencie
des autres«. En déclarant que »le nucelle est un organe homologue du sporange des Gryp-
togames vasculaires« (p. 215), je pouvais parler avec d’autant plus de certitude qu’on
était déjå parvenu å des conclusions sures relativement å l’homologie entre le sac em-
bryonnaire et la mégaspore.
J’étais aussi tout naturellement conduit å chercher dans le nucelle les tétrades
que l’on connaissait dans les sacs polliniques (cf. p. 220); mais précisément pour avoir
pris les anthéres comme point de départ je fus induit en erreur ; dans les divisions en
plusieurs cellules de la cellule-mére primitive du sac pollinique, que j’avais souvent ob-
servées et figurées et dont j’avais vu une cellule supplanter les autres pour devenir le sac
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