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C. M. Steenberg: Anatomie des Clausilies danoises.
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et devient canal séminal. Les deux bords qui limitent le sillon se ferment vers le haut
et constituent dela sorte un tube, et, ense prolongeant en même temps, cette partie forme
la poche de fécondation. Du fond du canal séminal se développent les tubes de la prostate
comme des boursouflures qui s’élargissent en une bande longitudinale sur un des côtés du
spermoviducte. — Si l’exposé de J. Brock3 sur la formation du canal déférent, comme
étant une extension en cul-de-sac sur le pénis, est exact, on doit supposer que le canal
déférent s’avance et se place dans le pli antérieurement désigné, sur un des côtés du
spermoviducte, pour déboucher ensuite au fond du sillon séminal à l’endroit où il est
suffisamment profond. L’interprétation de Brock est cependant mise en doute. L’autre
explication exposée est que le canal déférent — en tout cas sa partie proximale, c.-à-d. la
partie située contre l’oviducte libre et le vagin — est formé par la division du conduit
génital commun. En ce cas il est à supposer que la division a eu lieu avant que le pli
du spermoviducte et de l’oviducte libre, précédemment désigné, n’ait été formé.
Tandis que le canal muqueux du spermoviducte et de l’oviducte libre sert de
voie conductrice aux œufs (ils sont également ici entourés des enveloppes) et de
résidence aux embryons chez les espèces ovovivipares, le but du canal séreux est
énigmati-que. Beck suppose qu’il joue un rôle dans la formation de la coque de l’œuf. Ceci est
cependant peu probable, puisque les sécrétions qui s’y forment ne semblent pas contenir
de matière calcaire, en outre, à l’égard des Clausilies, il est difficile à cette matière de
pénétrer dans le canal muqueux étant donné le pli qui barre le passage entre les deux canaux.
L’explication suivante me semble plus naturelle: Tout le canal séreux est rempli
de produits de sécrétion ressemblant tout à fait à ceux de la prostate tant à l’égard de
la structure granuleuse, qu’à l’égard de la réaction des couleurs. Il est donc à supposer
que les spermatozoïdes étrangers qui sont reçus pendant l’accouplement, après la
dissolution de l’enveloppe du spermatophore dans la poche copulatrice, passent dans l’oviducte
libre et par le canal séreux dans la partie supérieure du spermoviducte jusqu’à la poche
de fécondation. Les trois genres de produits génitaux auront de la sorte chacun leur •
voie conductrice. Le sperme de l’animal lui-même, descend par le canal séminal, les
œufs par le canal muqueux, et le sperme reçu monte par le canal séreux. Les produits
qui sont sécrétés de ce dernier, en grande quantité, doivent donc servir de matière nutritive
et de milieu de locomotion aux spermatozoïdes étrangers, mais cela ne nous explique
pourtant pas la cause du fort développement du canal séreux de l’oviducte libre.
Les voies génitales chez les formes ovovivipares (fig. 22, 25) méritent d’être
mentionnées tout spécialement. La poche où sont placés les embryons entourés de leur
enveloppe légère1) est exclusivement formée par le canal muqueux, mais ainsi que la partie
’) F. Held (1834)s est le premier qui ait mentionné l’ovoviviparité d’une Clausilie (Cl.
ventri-cosa). Les œufs, leurs enveloppes et les embryons de Balea perversa et de Cl. similis ont été
mentionnés par Ç. Gegenbaur6).
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