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C. M. Steenberg: Anatomie des Clausilies danoises.
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épithéliales. Dans le vagin elles augmentent bientôt tellement en nombre, qu’elles y
deviennent dominantes, et les cellules épithéliales ne forment que d’étroites régions
entre les cellules glandulaires. Ce sont des cellules sacculiformes dont le protoplasme
est d’une structure spumeuse, se colorant fortement à l’hématoxyline. Toute la lumière
du vagin et du cloaque génital est remplie des produits sécrétés de ces glandes qui
forment, après le fixage, un voile maillé vésiculeux, de sorte qu’à première vue il est difficile
de voir la limite entre l’épithélium et la lumière. Dans le vagin la couche musculaire
diminue d’épaisseur.
Le cloaque génital, où aboutissent le pénis et le vagin, est souvent assez court.
Sa structure histologique ressemble beaucoup à celle du vagin, mais les cellules
épithéliales sont plus dominantes, par ce fait que les cellules glandulaires se sont abaissées
jusqu’au dessous de l’épithélium. Ce sont des cellules ovales ou fusiform.es, dont les sécrétions
ont une structure spumeuse analogue à celle des cellules glandulaires du vagin. La partie
de la cellule regardant la lumière, se prolonge en un col très étroit qui se fait jour à travers
l’épithélium. Les cellules peuvent aussi, vers l’extérieur, s’allonger, et constituent de la
sorte un prolongement qui finit souvent par un gonflement. Cette partie externe est
donc placée jusque dans la musculature. Ce genre de cellules rappelle beaucoup les
cellules glandulaires qui se trouvent en plusieurs endroits à la surface de l’animal, par ex.
dans les bords du manteau et le pied. Le cloaque génital n’est pas cilié.
La poche copulatrice (bursa copulatrix, receptaculum seminis) est toujours
fortement développée. C’est un organe cylindrique se dilatant faiblement vers le haut de
sorte qu’il devient claviforme. En quelques cas seulement, savoir: chez certains
individus de Cl. dubia, la partie supérieure un peu coniforme est bien accusée (fig. 19 B).
Elle est située le long de l’oviducte libre et du spermoviducte, fixée par de minces
ligaments ou par une membrane à la paroi qui enveloppe le canal muqueux. Parfois le
cul-de-sac arrive jusqu’à la glande albuminipare (fig. 17, 22); il s’arrête cependant le plus
souvent à une distance plus ou moins grande de là. Un diverticule situé sur le col de
la poche copulatrice («la branche copulatrice») est commun à toutes les espèces.
Ni celui-ci ni la poche copulatrice ne sont ciliés.
Chez Cl. laminata (fig. 14) le diverticule saillit très haut sur le col de la poche
copulatrice; sa structure est analogue à celle de la poche copulatrice même. Il forme un
angle arrondi dont les deux côtés sont reliés par du tissu conjonctif et des fibres
musculaires. Le sommet est pressé contre la prostate. Le col commun est constitué de la
manière suivante: A l’intérieur un épithélium élevé composé d’étroites cellules
cylindriques; autour de ceci, un tissu conjonctif très peu serré, et, à l’extérieur, une
musculature; la musculature circulaire est prédominante, vers l’extérieur munie d’une étroite
région de fibres musculaires longitudinales. Le diverticule et la partie étroite de la poche
copulatrice gardent essentiellement cette structure. La partie supérieure dilatée de
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