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sont formées de chistes noirsx) qui renferment des fossiles dans
les localités suivantes: Kome, Kaersuarsuk, Pagtorfik, Kaersut,
Slibe-stensfjeld et Ekorgfat. Cette tlore se distingue par son manque
presque total de Dicotylédones, tandis qu’elle se compose en
majeure partie de Fougères, de Cycadées et de Conifères, et elle a
été rapportée au terrain crétacé inférieur (sans doute à l’Urgonien).
On en trouvera la liste p. 84—86.
b) Couches d’Atane. Elles se composent en partie de schistes
noirs, en partie de grès de couleur foncée, et sont, situées dans l’île
d’Upernivik et sur les deux côtes du Waigat. A côté des Fougères,
des Cycadées et des Conifères, les Dicotylédones occupent
une place importante, comme on n’en compte jusqu’ici pas
moins de 90 espèces sur 177, soit la moitié environ du nombre
total des plantes (voir la liste p. 94—103). Cette flore appartient
à la partie inférieure du terrain crétacé supérieur.
c) Couches de Patoot. On peut les suivre depuis Ata jusqu’à
Atanikerdluk, sur le côté sud de la presqu’île de Nugsuak, surtout à
Patoot et à Kingigtok. Elles sont formées de masses
argilo-schi-steuses d’un blanc jaunâtre ou rouge brique2), qui reposent sur les
couches d’Atane et représentent la partie la plus jeune de la
formation crétacée. Les Dicotylédones figurent pour plus de la
1 Dans les rectifications qu’il a communiquées p. 215, M. K. J. V.
Steenstrup fait observer que la sidérite avec des restes de Séquoia fastigiata
mentionnée plus haut, p. 87 (Flora foss. grønland. I, p. 53 et II, p. 154)
n’était pas un bloc détaché, mais un rognon dans un schiste argileux
qui renferme une couche de charbon de Om,65 de puissance. Les
sidé-rites étaient très nombreuses, mais ne présentaient que fort peu
d’empreintes de plantes.
2) M. K. .1. V. Steenstrup a, dans les rectifications, p. 215, fait observer
que M. Heer doit avoir mal compris ce qu’il a dit, p. 64 (Fl. foss.
grøril. II, p. 242) de ces chistes. La masse primitive, p. 113 et 1S7,
n’était en ellet ni blanche, ni exempte d’humus, comme l’indique M. Meer
Fl. foss. Grimi. Il, p. 169 et 218), mais doit, selon l’opinion de M.
Steenstrup, avoir été originairement noire et charbonneuse, ét, à la suite
d’embrasements souterrains, avoir pris des couleurs différentes, suivant
la quantité de fer qu’elle contenait et le degré de l’oxydation, et c’est
pourquoi l’on observe toutes les gradations possibles entre les couleurs
dont il s’agit. Que ces couches aient été transformées par des
embrasements souterrains, peut-être par la combustion spontanée du
sulfure de fer des couches de charbon, c’est ce que semble confirmer
la présence des masses scoriformes qu’on trouve près de ces schistes
de couleur claire.
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