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.416
Le tableau II indique en ouire l’intensité moyenne aux
différentes heures, et montre qu’elle est maximum à 9 h. du soir.
On a réuni dans le tableau III (p. 330) la situation et la
direction des points centraux ou culminants, ainsi que l’amplitude des
ares, des bandes et des draperies dont la place a été notée avec
plus de précision.
La hauteur au-dessus de l’horizon est appelée basse ou haute
suivant qu’elle est au-dessous ou au-dessus de 45°. On verra par
le tableau que, tandis que la plupart des observations des premières
heures du soir ont été faites autour du zénith, elles l’ont été plus
lard dans la soirée à moins de 45° au-dessus de l’horizon
méridional, et tel esl le cas pour le plus grand nombre des ares, des
bandes et des draperies. Il faut donc supposer qu’Angmagsalik est
situé au nord de la zone des aurores boréales.
La direction du point central a en général été SE 1U S et SSE.
Lorsque l’aurore s’est montrée sur l’horizon nord, la direction en a
été portée sous la direction diamétralement opposée. Comme il a
souvent été impossible d’indiquer la direction des bandes et des
draperies, le nombre des observations est moindre pour les
directions que pour les hauteurs.
La moyenne des amplitudes aux différentes heures a été établie
d’après 115 ares déterminés, dont 78 étaient silués bas et 12 haut
sur l’horizon sud, 14 autour du zénith, 6 haul et 5 bas sur
l’horizon nord. Le nombre des observations dont on a pris la moyenne
aux différentes heOres est indiqué dans la dernière colonne du
tableau 111.
Le tableau IV (p. 331) montre que la plupart des 115 ares
observés ont une amplitude de 14 rumbs de vent. L’amplilude a la
plus forte moyenne, 162° (141/2 rumbs de vent) à 9 h. du soir
(voir le tableau III), par conséquent à la même heure où l’intensité
est maximum. C’est pourquoi la zone de l’aurore, dans sa marche
diurne, semble alors s’être le plus rapprochée du lieu de
l’observation.
Un segment obscur limité par un arc bas et tranquille a en
toul été observé 14 fois, répartis sur 9 soirs. On trouvera indiquées
p. 332 la direction de ces segments et l’amplitude des ares qui les
surmontent.
Les tableaux des p. 332 ei 333 montrent comment l’aurore
boréale s’est montrée à Nanortalik en même temps qu’on voyait le
segmenl obscur à Angmagsalik, et ceux des p. 334 et 335, comment
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