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(1876) [MARC] Author: Arvid Ahnfelt
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Full resolution (TIFF) - On this page / på denna sida - V. Disputationen i Lund. “Inqvisitionen“ i Upsala

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nätt och jemnt kompetent (afhandlingen för knapphändig), men
fann språket i Almqvists franska afhandling alltför vårdslösadt,
för att han skulle kunna anses »synnerligt berättigad» till
förslagsrum*. Bring underkände helt och hållet Almqvists
spe-cimen, på grund af hans »dåliga latin» ** och »bristande
kunskap i franska språket». Prof. Westman gaf Rydberg företräde

* Vi anföra ett profstycke ur Almqvists afhandling »Sur le caractère
principal de la poésie présomptive de l’avenir».

»II n’y a rien de si vague que la notion de la poésie. Qu’est ce que
la poésie. On dit: C’est le vers; la versification, voilà l’art poétique. —
Mais d’autres disent: Point du tout! la poésie, c’est l’assemblage dé tout
l’idéal du monde, c’est le tableau de tout le céleste: c’est une exposition
du vrai, mais caché sous un langage figuré et paré des plus belles
métaphores, dont le sens allégorique fait le suc, et la poésie elle-même ne
fait que la sauce.––*

La crainte que la poésie ne périsse et qu’elle ne s’éclipsera pour
jamais de la terre, resuite de la notion trop bornée, qu’on a de l’essence
réelle de la poésie. On ne croit pas qu’elle existe ou qu’elle puisse
subsister qu’en certaines formes et spus des conditions déjà limitées ; en sorte
que, ces formes une fois brisées et détruites, on suppose toute poésie
perdue, en voyant le genre se perdre qu’on a regardé comme l’unique
et l’exclusivement vrai.

Mais ce n’est pas ça. Les artistes écrivains de nos jours sont à la
montée d’un vaste palais; l’architecture en est charmante, mais la porte
est encore fermée : Us sont au commencement d’une époque littéraire, d’un
temps, né des siècles antécédents, et résultant d’une manière bien
organique des formes et des choses passées. La poésie va renaître : elle
sera d’une nouvelle trempe, elle se fera paraître dans un état moderne,
mais qui procède nécessairement de combinaisons anciennes. Il vaut bien
la peine d’observer le caractère de cette periode de transition.»

** För att gifva våra läsare tillfälle att bilda sig ett omdöme i frågan,
hafva vi ansett oss böra meddela några rader äfven ur Almqvists latinska
afhandling. Efter en kort öfversigt af den komiska poesien hos greker
och romare, skrifver han: »Graiugenis tamen ipsis, Romanis (quorum
opera epica comicæ indolis non pauca, inprimis Horatii in Sermonum libris,
Ovidii in Metamorphosewn fabulis, Persii, Juvenalis et Petronii eminuere),
aliisque prsetermissis populis antiquioris, medii et recentioris ævi, ad
Francogallos pergo, et ad virum inter eos, joci jam lepidissimi, jam
in-faceti et sordidi, sed acutissimi semper auctorem, quem gigantem sui
ge-neris immanem diceres: virum, ante Cervantem et Shakespearium natum,
quem artis ridendi sui temporis patrem, nobis non quidem imitandum, sed
insignem omnino et notandum censeam: François Rabelais.»

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