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haabning, at Hans May:tt aff Sverrig schalle approbere
denne précaution, og meddeele om denne sag med forderligste
deris höy oplyste tancher, efFtersom Eders Kongl. May:tt
langt forud haffde seet slige inconveniencer, og derfor
U-gierne haffde villet resolvere til fleere convoyer, fordi mand
dermed ichun exponerede sig til megen hazard, tort og
gevalt, hvis mand icke paa Kongl. Svensche siden stille hold
haffde derpaa insisterit. — —
D.-o till Obersecreter Jessen. Stocholm ce 3 éT Avril
16g5. — Monsieur Wallersted a quitte" la Chancellerie et
les affaires etrangeres et sa charge du President de la
Revision; depuis qu’il a etcf fait President du Hofgericht, dont
les premiers se réjouissent extrêmement et les derniers
pleurent a chaudes larmes.–
D:0 D.’O 6 de Juillet i6g5. — Votre chere lettre du
28 du mois dernier m’a bjen été’ rendue, le contenu de
laquelle m’a fait perdre touttes les esperances* dont je me suis
flatte’ jusques à present. Il est bien vray, que je ne
vou-drois pas moy me me etre guarant de la sincérité de
l’intention de C. d’oxenstern; mais aussy ne connois je pas un
1
seul dans tous ce pays cy, dont je pour rois avoir raison dé
. douter, que luy et la Reyne Mère, et je suis assure’, que
cette nouvelle, quand elle eclattera, causera une grande
consternation parmy beaucoup d’honnetes gens, qui ont sou-
»
haittes cette alliance du fond de leur ame; puisque le duc
de Gottorp est hais icy comme la peste. On commence à
parler du départ de son Altesse Royale, et on ajouste même,
qu’il est alté faire un parti dans Mecklenbourg, comme on
doit avoir mand^ de Copenhague; mais on en veut encore
attendre la confirmation, avant que de le croire, s’imaginant
toujours, que puisque l’on attendu si long temps, qu’on
tem-poriseroit encore une couple d’années en Dennemark, que
la Princesse de Suede se pourroit declarer Elle meme. Pour
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