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ÅLBEDYRLL, Gustaf d 425
gaken, eller ock behagade sjelf förklara hans oskuld och sätta
den i öppen dag. — Flera underhandlingar i detta afsecnde
aflupo fruktlöst. Omsider erhöll Frih. d’”Albedyhll i Oct. 1790
företräde hos Konungen på Drottningholm. ”Mon audience
chez le Roi” — säger han ”) — ”sans me rapprocher
d’avantage de son service, ne fit au contraire que, m’éloigner encore
plås de.sa personne. Tous ses pröpos dans cette occasion
étaient tels, que jeus de la pcine a croire que cc fut lui qui
parlalt et sur-tout å moi, vis-å-vis de qui jusqu alors il
avait toujours tenu le langage, quwil savait me convenir. Je
trouvais son esprit, sa judiciaire, tellement dégradés; mais
sur-tout sa : morale tellement pervertie, que ne voyant plus la
possibilité de lentcndre, je fut bien aise de sortir de la
pråésence d’un Prince, qui ne me laissait plus de sentiment pour
lui au fond du cocur, que celui de la plus profonde douleur.”
Efter Riksdagen i Gefle 1792 förmärktes någon förändring
i KRonungens sätt att vara och att handla. — ”I semiblait un
instant vouloir redevenir ce quw’il avait été dans les premiers beaux
jours de son régne. H se chercha des amis partout, et
nommement parmi la Noblesse, pour laquelle, au fond, il avait une
veritable faiblesse insurmontable, quoiqu å la Dicte de 1789,
sa politique lavait engagé å rompre en visieére avec cc
premier Ordre de FEtat. Les membres de cet Ordre, qui å
Gefle avaient, ou soutenu, ou faiblement combattu les
propositions du Roi, furent accueillis, naturellement, avec la plus
grande distinction; mais jusqu a ses adversaires, et sur-tout
ceux, qui, ne vöulant ni souscrire å la perte et å la honte
de la Patrie, ni se compromeltre gratuitement, s’étaient
abstenu de la Diéte, le Roi, aprés son retour de Gefle, parut
empressé de se rapporter d’eux, et leur fit toutes sortes
dactueil. Je me trouvais dans ce dernier nombre, et, quoique
parfaitement negligé par le Roi, depuis le mois d Oetobre
1790, il me fit appeler d’abord aprés son arrivée å
Stockholm, dans le courant du mois de Fevrier 1792, et j’obtins
de sa bouche, sans les solliciter, les promesses les plus
fortes d’une reparatmn complette et éclatante. Je crois
effectivement, que cétait alors le tout de bon du Roi. Mais, le 17
et le 29 Mars survinrent bientöt, et prouverent, d’une
manitre aussi frappante que révoltante, le néant des maitres de
la terre et de leurs promesses, lors mémc quwelles sont
sincéres ""),
") Recneil des Memoires etc. T. 2, p. 76.
£") Recueil de Memoirves etc. T. 2, p. 80.
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