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Oxbrstibhna, Johan Thuresson.
pourquoi so plaindro de son sort? C’est presque toujours
son propre onvrage. Un mauvais coeur travaille a la ruine
des autres, et un bon coeur à la sienne. Tout l’avantage
que je recois de la disposition du mien, est la satisfaction
que j’ai d’avoir fait plaisir aux autres. Cest une espèce de
consolation pour 1’esprit, qui se flatte encore agréablemcnt
de cette idée: mais comme elle ne racommode pas les [-affai-res}-] {+affai-
res}+} le corps ne s’en trouve pas pius à son aise.
L’impru-dence de la jeunesse, la foiblesse humaine, et 1’aveugle
com-plaisance pour ses passions, précipitent à la fin 1’homme
dans une situation à maudire la première, à déplorer la
se-conde, et à détester la troisième. Encore est-ce une grace
du ciel, quand ön arrive à un àge à pouvoir considére!- tout
cela, et qu’on n’est pas emporté par la mort au milieu de
sa carrière, pour äller rendre compte au souverain juge,
avant que d’avoir eu le tems^de se reconnoitre insolvable et
d’implorer sa miséricorde." At sig sjelf föreslog han
följande epitaphium:
p a t r i a,
dom o, et mun do,
veræ religionis, pravæ
uxoris,
et podogræ causa
c a r u i.
peccator eram, cinis sum,
ampliu8 nihil:
ap age via tor;
b re vi talis eris.
Mot dessa och dylika sjelfbekännelser står deremot
följande ställe sid. 54 i rak motsats: "Ma vie peut ètre
coin-parée à un chapelet, dout chaque petit grain est une
disgrace, et chaque gros un gros malheur, et oii à la fin la
mort tiendra lieu de Médaille. Un àge avancé, une santé
infirme, une indigence indigne de ma naissance, tous les
jours de nouyeaux chagrins causés par la calomnie, et
l’in-dificrence de ceux que j’ai autretois cru de mes amis, tout
cela joint au bannissement de ma patrie, et à la perte de
mes biens pour la Religion Gatholique, m’6tent 1’espérance
de quelque changement de fortune dans ce monde-ci.
Ou-tre tout cela, Texperience que j’ai du succés de nos
sou-haits, combien ils sont trompeurs, et que très souvent ce
que nous désirons pour notre avantage, devient par sa
pos-sessiou la source de nos maux; m’empéche méme de former
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